Chère lectrice, cher lecteur,
Je me suis promené cet été dans les Alpes avec mon ami Kurt Hostettmann, un éminent spécialiste des plantes.
Alors que nous marchions en silence, il s’est soudain arrêté près d’un talus et m’a désigné cette petite fleur mauve.
« Regarde Hugo, de l’épilobe hirsute ! »
Vous êtes, vous aussi, forcément passé à côté sans y prêter attention, car elle pousse partout en France.
Pourtant, il s’agit de l’un des plus puissants remèdes naturels utilisés par les anciens contre l’hyperplasie bénigne de la prostate !
Cette plante est très simple à consommer et ne demande aucun savoir-faire.
Mais avant de vous raconter comment Kurt a pu éviter à son père une opération de la prostate grâce à l’épilobe, je tiens d’abord à vous rappeler ce chiffre.
Interruption des mictions, sensation que la vessie n’est pas vidée, et le plus embêtant, envie pressante d’aller aux toilettes, y compris la nuit, ce qui entraîne des réveils nocturnes et de la fatigue.
Ce sont les symptômes de l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP).
70% des hommes de plus de 60 ans sont concernés et près de 90% des hommes de plus de 70 ans ! [1]
Cette pathologie est liée aux changements hormonaux qui touchent les hommes avec l’âge.
Les niveaux de testostérone diminuent, tandis que les niveaux d’une autre hormone appelée DHT augmentent.
La DHT stimule la croissance des cellules de la prostate, conduisant à son hypertrophie.
Dans la plupart des cas, une opération est nécessaire. Mais ce qui est gênant, c’est que celle-ci peut engendrer des troubles dans la sexualité et notamment des problèmes d’éjaculation (éjaculation rétrograde [2]).
Mais l’expérience personnelle du père de Kurt Hostettmann a montré qu’une opération pouvait être évitée grâce à l’épilobe !
Ce jour-là, mon ami Kurt m’a fait une confidence.
Il y a 40 ans, on a diagnostiqué à son père une HBP. Le pauvre homme devait se lever jusqu’à 10 fois par nuit… !
Deux mois avant son opération, il a demandé à son fils Kurt de l’aider à trouver une solution : « Tu es professeur, il faut que tu m’aides ».
C’est en lisant le livre Les plantes à la pharmacie du bon Dieu de Maria Treben que Kurt a découvert l’épilobe. D’après cette célèbre guérisseuse, les villageois autrichiens avaient l’habitude de remplacer le thé par des infusions d’épilobe… Et personne ne souffrait de soucis de prostate.
Le professeur Hostettmann a alors suivi les instructions du livre : il a prescrit à son père une infusion le matin et une le soir des parties aériennes de l’épilobe…
« Je ne prenais pas ces histoires de guérisseuse au sérieux, m’a-t-il dit, mais quand j’ai constaté les résultats, j’ai immédiatement demandé à mon jeune doctorant de lancer une étude »
Car quelques semaines après le début de cette cure, la prostate de son père avait rétréci.
Et il n’a pas eu besoin de se faire opérer.
Pendant 20 ans, son père a continué de boire ses infusions d’épilobe ! Plus besoin de se lever la nuit, plus de gênes durant la miction…
L’étude de Kurt et de son doctorant est venue confirmer la recette de Maria Treben : grâce aux infusions d’épilobe, 60% des patients testés ont pu éviter une opération. [3]
Kurt et son équipe ont constaté une triple action de l’épilobe sur la prostate :
En revanche, cette plante contient une dizaine de milliers d’actifs et il est difficile de savoir exactement lequel a un effet sur la prostate.
Si vous ou l’un de vos proches ressentez des symptômes similaires à ceux d’une HBP, ne vous jetez pas tout de suite sur des tisanes d’épilobe.
Prenez d’abord rendez-vous avec un urologue pour qu’il certifie le diagnostic d’une HBP (les symptômes sont proches de ceux d’un cancer de la prostate).
Et s’il s’agit bien d’une HBP, alors je vous le rappelle : 1 tasse le matin et 1 le soir avec les parties aériennes d’épilobe séchées, plongées 5 minutes dans de l’eau bouillante !
L’épilobe séché pour des infusions se trouve facilement dans des magasins bio ou sur Internet.
Si vous trouvez de l’épilobe à petites fleurs, Kurt m’a dit que c’était encore mieux !
Sincèrement,
Hugo Berger
[1] http://www.urologie-mondor.fr/_poles_cliniques/hypertrophie%20benigne%20prostate%20recherche.htm#:~:text=L’hyperplasie%20b%C3%A9nigne%20de%20prostate,une%20HBP%20%5BCarter%2090%5D.
[2] https://www.urofrance.org/fileadmin/documents2/data/PU/2005/PU-2005-00150197-1-1/TEXF-PU-2005-00150197-1-1.PDF
[3] Propos recueillis auprès de Kurt Hostettmann.
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