Inventées par l’industrie pharmaceutique, voici 4 grosses arnaques aux médicaments qui ne fonctionnent que grâce à la complicité active des autorités sanitaires. Les médecins, eux, participent en général sans le savoir.
Un article publié fin novembre 2012 dans la revue Nature Medicine par une équipe de l’Inserm dirigée par François Ghiringhelli (Unité Inserm 866 « Lipides, nutrition et cancer ») à Dijon, souligne que deux médicaments de chimiothérapie couramment utilisés pour le traitement des cancers peuvent favoriser le développement des tumeurs cancéreuses [1] !!!
Ces deux médicaments sont le 5-fluorouracile et la gemcitabine utilisés dans le traitement des cancers du côlon, du sein et du pancréas.
Le mécanisme de stimulation de la tumeur est le suivant :
D’abord, ils activent un complexe protéique, appelé « inflammasome NLRP3 » au sein de certaines cellules du système immunitaire.
Ensuite, cette activation conduit à la libération par ces cellules de la cytokine pro-inflammatoire, l’interleukine IL-1beta.
Enfin, cette cytokine induit la production d’une autre cytokine (la cytokine IL-17) qui a des propriétés protumorales en favorisant l’angiogénèse tumorale, c’est-à-dire l’irrigation vasculaire des tumeurs.
Plus vous prenez de ces médicaments, plus votre tumeur est donc irriguée par les vaisseaux sanguins. Bien nourrie, elle grossit plus rapidement. Tout ceci est écrit noir sur blanc sur le site de l’Inserm, cité en référence (voir ci-dessous).
Et pourtant, quelle est la conclusion des chercheurs ? Arrêter d’urgence d’utiliser ce médicament « anticancer » qui développe le cancer ?!
Non, pas du tout : en application d’un principe médical de plus en plus systématique, il faut, selon eux, trouver un nouveau médicament à donner aux patients en plus de ces produits de chimio :
« Nos résultats ont permis d’identifier que l’activation de l’inflammasome limite l’efficacité antitumorale de la chimiothérapie. Tout l’enjeu était ensuite de voir si nous pouvions empêcher l’activation de l’inflammasome », a expliqué François Ghiringhelli.
Au lieu de supprimer un médicament, en donner un deuxième au patient pour compenser les effets négatifs du premier. Ou « comment fournir de nouveaux revenus à l’industrie pharmaceutique ».
« Dermato, c’est le meilleur métier : il n’y a jamais d’urgence, les clients ne meurent pas, et ils ne guérissent jamais. »
Cette plaisanterie de carabin a bien été comprise par les laboratoires : plutôt que de courir après la pilule miracle qui guérit les patients, et donc ne sert qu’une fois, mieux vaut mettre sur le marché des médicaments que les patients consommeront toute leur vie.
D’où l’invention d’un nouveau genre de médicaments, ceux qu’on prend « au cas où », pour retarder un processus clinique dont on ne connaît absolument pas l’échéance.
Un exemple : Alzheimer. Il existe quelques médicaments par ailleurs très onéreux, qui sont supposés ralentir l’évolution de la maladie [2]. Des essais contre placebo ont montré que l’efficacité est quasi nulle (quelques pourcents de constatations favorables en plus dans le groupe traité).
En revanche, les effets secondaires sont, eux, bien mesurables. Faut-il alors arrêter ces traitements ?
Surtout pas, s’exclament les neurologues, car « même si le médicament en lui-même est de peu d’efficacité, le simple fait de le prendre et de consulter mensuellement constitue un recours psychique qui améliore les patients ». On ne saurait définir mieux un effet placebo qui coûte 2500 euros par an à la Sécu…
Autre exemple : le dépistage « du cancer » de la prostate, alors qu’il s’agit d’un adénome qui, avec l’âge, peut devenir cancéreux, et le deviendra chez la quasi-totalité des hommes après 80 ans sans pour autant menacer leur vie.
Jusqu’à récemment, on était un inconséquent râleur plus ou moins sectaire si l’on critiquait le système du tout « PSA-biopsies-exérese » qui a mutilé tant de patients. Et puis, pays après pays, les nouvelles se sont accumulées pour bien montrer que cette prévention forcenée n’avait de sens que dans un créneau de population bien déterminé.
Il en est de même pour le vaccin HPV contre le papillomavirus, et pour les mammographies généralisées, dont la dangerosité commence enfin à être reconnue, très timidement toutefois, par la presse officielle.
Quand les symptômes sont insuffisants ou inexistants, il suffit de fixer des normes biologiques d’alerte afin de créer des millions de patients prétendument en danger. Ces « normes » discutables sont d’ailleurs régulièrement revues, au grand dam des médecins prescripteurs qui ne savent plus sur quel pied danser.
C’est le cas du cholestérol, dont plus personne ne sait au juste quel est le taux réel à partir duquel il serait problématique, en dépit de l’invention d’une savante (et trompeuse) distinction entre « bon » et « mauvais » cholestérol.
Et que dire de la multiplication des prescriptions médicamenteuses en psychiatrie [3], directement liée à l’augmentation fulgurante de nouveaux « troubles » ou « syndromes » qui n’existaient pas il y a seulement 20 ans ?
A noter que, dans leur ouvrage « Le guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux », les Pr Debré et Even mettent en avant le « désert » en molécules nouvelles et efficaces de cette classe pharmacologique, les « nouveautés » étant des copies de copies de remèdes qui ont désormais 30 ans, mais simplement trois ou quatre fois plus chères…
Le quotidien américain Washington Post a publié un long récapitulatif sur un scandale médical plutôt gigantesque (estimé à 83 000 crises cardiaques ou décès) sur des diabétiques traités avec l’Avandia, et qui raconte comment un médicament dangereux peut volontairement être diffusé à l’échelle planétaire [4].
Les faits : en 2006, paraît un article dans la revue de référence NEJM (New England Journal of Medecine), une revue dans laquelle chaque article est décortiqué avant parution par un collège d’experts a priori indépendants.
Dans l’article, des résultats admirables pour l’Avandia, par comparaison avec deux médicaments concurrents. A l’époque, les « experts » n’avaient pas à signaler leurs liens avec les laboratoires concernés par leurs expertises. Si cela avait été le cas, on aurait su que chacun des 11 experts avait été gratifié par le laboratoire GSK d’honoraires de défraiement. Et que 4 d’entre eux étaient carrément salariés de la firme, et en détenaient des actions.
Une fois l’autorisation de mise sur le marché obtenue, le labo lance l’Avandia et les prescriptions s’envolent. Avec, dans le milieu médical, un questionnement lancinant qui s’installe : est-ce bien normal que les diabétiques traités voient leur taux de « mauvais cholestérol » s’envoler ? Chez les cardiaques, ce serait pour le moins une contre-indication.
Même au sein du labo, des responsables se posent des questions. De même qu’à la FDA, l’organisme de contrôle américain, qui demande à GSK de lancer une étude sur le sujet. Le labo s’exécute, mais remet en avant des études qui sont en fait faussées, car les patients cardiaques, donc ceux qui pouvaient présenter des troubles mesurables, étaient exclus de l’étude…
Un procédé classique de « biais » très difficile à démêler par des experts pas trop regardants, mais qui n’échappe pas à Steven Nissen, un médecin qui avait montré sa détermination et ses qualités de pharmacologue dans le drame du Vioxx, pas une mince affaire (40 000 morts suspectées). Celui-ci récupère d’autres données, cette fois-ci sur des populations plus larges, ce qu’on appelle une méta-analyse.
Ses résultats sont alors publiés en un temps record par le même NEJM, dont les rédacteurs sont effarés par les chiffres : « Si ces calculs sont justes, ce sont des milliers de patients qui sont en danger de mort ! »
Mais GSK était prêt à la riposte et sort une énième étude biaisée, sur un échantillon faible et mal décrit, mais qui suffit à calmer provisoirement la panique.
Nissen ne lâche pas le morceau et finit par obtenir, en 2010, qu’un relecteur de la FDA démontre que cette dernière étude du labo était faussée, et qu’elle n’était conçue que pour gagner du temps.
La rumeur se transforme en bronca scientifique, des enquêtes sont menées par la FDA, elles prouvent qu’en interne le problème était bien connu, avalisé, comptabilisé.
En septembre 2010, l’Avandia est retiré du marché en Europe, et subit de très importantes restrictions d’utilisation aux USA.
Le 2 juillet 2012, GSK accepte de payer la somme record de 3 milliards de dollars pour que s’éteignent les poursuites judiciaires en cours pour plusieurs de ses médicaments, dont principalement l’Avandia.
En France, plus de 200 000 diabétiques ont pris de l’Avandia pendant deux à trois ans, dans un parfait mutisme d’une presse pas encore traumatisée par l’affaire Médiator.
Dans la jungle des médicaments, mieux vaut ne pas… tomber malade.
Un mode de vie sain, une bonne alimentation, la prise bien informée de compléments alimentaires de qualité, des activités relaxantes et un bon moral sont une nécessité pour limiter au maximum le risque d’être un jour victime des mille et un abus des laboratoires pharmaceutiques, et de tous ceux qui vivent de la maladie des autres.
La formation et l’information sont nos seules options, avec des sources sérieuses. C’est une raison de plus de continuer notre travail à Santé Nature Innovation.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis, avec Effervesciences.
Sources de cet article :
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Merci pour tous ces renseignements mais comment soigner un cancer?si vraiment ca se soigne! chimio immunothérapie ? ou la médecine paralleles? les plantes?
Merci pour vos articles intéressants ,bonne continuation.
Vous dénoncez les molécules de chimiothérapie mais sans apporter de contre-partie, de solution ou de traitement alternatif. Si des personnes en traitement vous lisent, ils risquent d’être déstabilisés, inquiétés et non aucune alternative s’ils veulent changer de traitement. Les imaginez-vous consulter et s’opposer à leur cancérologue alors qu’ils sont affaiblis et en détresse. La prévention est primordiale mais lorsque les gens sont atteints que leur conseillez-vous? Je trouve qu’il est dangereux de les désespérer et leur faire perdre toute confiance envers médecins et traitements, ce n’est pas le bon moment lorsqu’ils sont atteints. J’aime beaucoup vos publications en général mais… Lire la suite »
Merci pour votre article instructif , bonne continuation.
Etant donné que les marchands de molécules sont des escrocs, et gagne beaucoup d’argent, prenons leurs bénéfices pour rembourser la dette de la sécurité sociale…elle qui les aide allègrement à remplir leurs caisses….
Merci à Jean Marc DUPUIS pour ces informations capitales. Je suis malade de sinusite depuis ma tendre enfance (j’ai 31ans aujourd’hui). J’ai été sous antibiotiques tellement forts et variés que je ne peux tout citer ici. J’ai failli avoir des problèmes de reins et de foie. Depuis 1an et demi, avec la lettre d’information que je reçois de SANTE NATURE, mes crises ont diminué. Actuellement, je ne prends rien comme produit pharmaceutique. Je me couvre bien car trop de poussière (suis du Burkina Faso), je mets du beurre de karité dans les narines, j’évite tout ce qui est frais (boisson)… Lire la suite »
bonjour, si je peut ajouter une experience personnelle ..! j’ai souffert durant des années de crises de sinusite..! et un oto-rhino a l’époque m’avait conseiller ceci: prendre une bouteille d’eau d’evian et verser 3 grosse cuillère a soupe de gros sel (non traiter), le conditionner ainsi a l’abri de la lumière, dans une petite bouteille pipette, et l’utiliser deux fois par jour, tout au long de l’année..! je n’ai plus jamais eu par la suite de crise de sinusite voila bonne réception a vous..! et bon courage en Afrique il fait chaud ..!j’espère que cela marchera aussi pour vous..! cordialement… Lire la suite »