Bonne résolution pour 2019

Ici, c’est l’ébullition. Cette année, je le sens, sera celle de tous les records, les découvertes de santé, les bonnes nouvelles.

Je suis extrêmement impatient de les vivre avec vous. Avec l’équipe de SNI, nous allons de surprises en nouveautés : jamais la santé naturelle n’a connu une telle révolution, si rapide, avec tant de progrès dans tous les domaines. Et nous allons partager ça avec vous.

Prenons cependant le temps de nous arrêter.

Chaque année, au 1er janvier, je fais un bilan de ma vie passée, et future.

Ma première question : où en étais-je il y a 10 ans ?

Et vous, cher lecteur, où étiez-vous le 1er janvier 2009 ? Parvenez-vous à vous souvenir, exactement, de votre vie ?

Où habitiez-vous en 2009 ? Avec qui ? Quelles étaient vos joies ? Vos problèmes ? Qui étaient vos amis ? Votre métier ? Vos loisirs ? Vos finances ? Vos lectures ? Connaissiez-vous la santé naturelle ? Aviez-vous des abonnements ? Aviez-vous Internet ? Étiez-vous conscient des risques et dangers ?

Pour m’aider, je reprends mon agenda de l’époque.

Où étais-je, le 1er janvier 2019 ? Avais-je fêté le Réveillon ? Si oui, avec qui, et dans quel état d’esprit ?

Qui étais-je, à l’époque ?

Un gamin sans expérience ? Un adulte en crise ? Un jeune prétentieux ? Où quelqu’un de déjà raisonnable, expérimenté, en route vers une vie meilleure ?

Je note tout cela sur une feuille.

Je me fais aider. Ma femme, mes amis, mes enfants, m’apportent toujours des détails importants que j’avais oubliés. Et quelles émotions, quels fous rires, en pensant à ce que nous étions, à l’époque !!

Et puis je réfléchis au chemin parcouru.

• Quelles sont les choses qui se sont franchement améliorées dans ma vie, entre temps ?
• Quelles sont les choses qui ont franchement empiré ?
• Quels sont les événements qui m’ont le plus transformés, en bien ou en mal ?

Regarder l’avenir

Et j’essaye ensuite d’imaginer où je voudrais être dans trois ans.

Quelle serait pour moi la vie idéale que j’aimerais vivre le 1er janvier 2022 ?

J’essaye d’y réfléchir de façon libre. Sans tenir compte du réel.

Si je trouvais la lampe d’Aladdin, et qu’un bon génie réalisait mes vœux, quelle est la vie que je voudrais avoir, dans 3 ans ? 

Et à l’inverse : « Quelle est la situation qui serait la pire pour moi, dans 3 ans ? » Et que dois-je faire pour minimiser le risque ??

Quelles sont les choses qui sont vraiment importantes pour moi ?

Dois-je donner la priorité à ma santé (sport, nutrition), à ma femme, à mes enfants, à une association, à ma maison, à mon piano, à mes loisirs, aux voyages, à mon jardin ??

Ces moments de réflexion sont essentiels. Y consacrer quelques heures par an est le minimum, et pourtant nous ne le faisons pas toujours. Le problème est qu’alors notre vie part dans tous les sens. Nous sommes en réaction aux événements, mais jamais en action.

Réaction aux demandes, exigences, contraintes, imposées par nos proches, nos collègues, les autorités ou autres, qui nous tombent dessus en permanence.

Ma résolution pour 2019

Cette année, après avoir bien réfléchi, je suis arrivé à la conclusion que ma première bonne résolution devait être de mieux écouter.

Carl Rogers, un des plus grands psychothérapeutes du 20e siècle, et qui avait une expérience énorme de l’écoute, disait :

« La grande majorité d’entre nous ne savons pas écouter ; nous sommes comme obligés d’évaluer, parce qu’écouter est trop dangereux. La première exigence pour écouter est le courage, et nous ne l’avons pas toujours. »

Il conseillait de faire une petite expérience.

La prochaine fois que vous parlez avec quelqu’un et que surgit un désaccord, arrêtez la conversation et instaurez la règle suivante : « Chaque personne n’a le droit de reprendre la parole pour expliquer son point de vue qu’une fois qu’elle a réussi à reformuler ce que l’autre vient de dire, d’une façon qui apporte à l’autre toute satisfaction d’avoir été entendu et compris. »

J’ai constaté dans ma vie que cette règle était très efficace. Quand quelqu’un me parle, j’essaye le plus souvent possible de résumer ce qu’il vient de me dire et je lui demande de confirmer que j’ai bien compris, avant de continuer la conversation.

Carl Rogers disait :

« Cela paraît simple, n’est-ce pas ? Mais si vous essayez, vous découvrirez que c’est une des choses les plus difficiles que vous n’ayez jamais essayé de faire. Si vous comprenez vraiment quelqu’un de cette façon, et que vous osez entrer dans son monde et voir la vie de la façon qui lui apparaît, vous courrez le risque d’être transformé vous-même. Vous pourriez voir le monde à sa façon, vous pourriez vous retrouver influencé dans vos attitudes et votre personnalité. Le risque d’être changé est l’une des perspectives les plus effrayantes à laquelle nous puissions faire face. »

Oser écouter les autres, et prendre le risque d’être vraiment transformé par eux.

Un des actes qui demande le plus de courage.

En général en effet, les conversations sont des parties de ping-pong où chacun essaye à tout prix de prendre la parole pour dire ce qu’il a sur le cœur. Le jeu consiste à essayer de faire taire son interlocuteur, pour parler à son tour. Inconsciemment, nous utilisons toutes sortes de techniques consistant à :

• Faire semblant d’écouter poliment l’autre, et attendre jusqu’à ce qu’il ait terminé, pour lui parler de ce qui nous intéresse, et souvent changer complètement de sujet ;
• Chercher les contradictions dans le discours de l’autre, pour lui prouver qu’il a tort ;
• Rebondir immédiatement sur une parole qui nous choque, pour justifier notre colère ;
• Reformuler ce que l’autre vient de dire de façon caricaturale, pour le ridiculiser ;
• S’emparer de la parole pour asséner nos convictions aux autres, raconter nos expériences, notre point de vue ;
• Etc.

Dans toutes ces situations, nous ne sommes pas à l’écoute. Nous ne cherchons pas à nous améliorer. La parole est un instrument de pouvoir, par lequel nous prétendons changer les autres, imposer nos idées.

Mais nous perdons notre temps car les autres réagiront comme nous. Si nous ne les écoutons pas, ils ne nous écouteront pas. Si nous les agressons, ils devront se défendre. Au combat succède le combat, et on se quittera plein d’amertume, encore plus isolé, enfermé, seul.

Et pour marquer ce changement, je vous invite à me dire en ce début d’année ce que vous avez sur le cœur. Je vous promets que je lirai avec attention chaque mot que vous m’écrirez.

Cela me ferait très plaisir. Et je vous souhaite une bonne année.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis