Chère lectrice, cher lecteur,
On n’a plus le droit d’en rire… ni même de le dire.
Vous risquez d’être attaqué par les associations de prévention routière.
Pas question, donc, de recommander de “prendre un verre” pour la route, ni même pour garder le moral.
Et pourtant, l’alcool est-il vraiment si dangereux pour la santé ? Faut-il s’en méfier comme d’un poison ?
Est-il vrai que toute personne qui boit un peu est forcément menacée de devenir alcoolique ?
Vous vous souvenez du film avec Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo : Un singe en hiver, et en particulier de la scène dans laquelle Jean Gabin, totalement ivre, s’amuse comme un gamin qui tire sur les avions qui lâchent des bombes.
L’alcool est toxique pour votre foie et pour votre santé en général (49 000 décès par an en France [1]).
En revanche, il est évident que le vin a aussi un effet antidépresseur quand il est consommé à petite dose, et qu’il est excessif de le diaboliser pour cela.
La plupart des Français ont toujours su boire de façon modérée, sans sombrer dans un alcoolisme pathologique.
Le vin, consommé au cours d’un repas, de façon modérée, apporte en effet une légère sensation de détente, qui fait du bien pour évacuer les excès de stress et les angoisses inutiles qui vous parasitent.
Une étude a bel et bien montré que le vin pourrait devenir dans les années qui viennent un remède prometteur pour lutter contre la dépression et les troubles anxieux.
Alors voici quelques informations utiles à connaître pour boire sans risque de tomber dans la dépendance, ni mettre votre vie et celle des autres en danger.
Boire du vin (en particulier de rouge) aurait des vertus sur la santé, le cœur et l’esprit des hommes. Il tient d’ailleurs une place centrale dans les rituels anciens, dans la messe et lorsque, à table, on continue de dire “santé” en trinquant.
Les rituels impliquant l’actuel remontent à des temps immémoriaux. Les animaux mangeurs de fruits (dont les ancêtres des hommes), se sont toujours exposés à de faibles quantités d’alcool, car les fruits contiennent du sucre qui fermente naturellement.
Il existe d’amusantes vidéos sur Internet où l’on voit des animaux ivres.
C’est pourquoi notre physiologie s’est adaptée, sur le très long terme, à absorber l’alcool, et même à en tirer certains bienfaits.
Louis Pasteur en personne, dans son Étude du vin, parue en 1866, disait « que le vin peut être considéré comme la plus saine et la plus hygiénique des boissons » !
Et il y a peu de temps encore, on servait même du vin rouge… Dans les cantines scolaires !
Cette pratique a heureusement été interdite en 1956…
Mais derrière cette tradition ancienne et ces vieilles croyances se cache une réalité fascinante.
Une molécule présente dans le vin rouge aiderait en effet à lutter contre la dépression et la baisse de moral.
Le vin contient un polyphénol particulier : le resvératrol.
Cette molécule lutte contre l’inflammation à l’origine de dépressions et des troubles de l’humeur.
En cas d’infections (virus, blessure, alimentation, polluants…), votre corps libère des molécules inflammatoires, les cytokines.
C’est une réaction de défense naturelle.
Mais ces cytokines peuvent entrer dans votre cerveau, perturber ses neurotransmetteurs et déséquilibrer la production de “l’hormone du bonheur” (comme la sérotonine), engendrant des troubles de l’humeur ou des dépressions.
Or, d’après une étude parue dans la revue Cell & Biosciences, les polyphénols contenus dans le vin rouge par fermentation du raisin fonctionnent comme de puissants anti-inflammatoires naturels.
Ils joueraient ainsi un rôle de neuroprotecteur et amélioreraient les facteurs comportementaux associés à l’anxiété, à la dépression ou à la mémoire [2].
Ces polyphénols aideraient même votre cerveau à produire la BDNF, cette fascinante molécule qui stimule votre plasticité cérébrale dont je vous parlais dans ma précédente lettre !
Ces découvertes font des polyphénols des candidats de choix pour des traitements d’avenir contre la dépression et de nombreux autres troubles psychiques.
En revanche, pour éviter l’ivresse et les effets néfastes de l’alcool, d’autres boissons peuvent remplacer le vin pour vous aider à garder le moral cet hiver.
Il existe aujourd’hui de nombreuses alternatives pour profiter des polyphénols ailleurs que dans un verre de rouge.
Par exemple des vins sans alcool, qui conservent des taux élevés de resvératrol et qui ont aussi un excellent goût.
En ce qui me concerne, je ne bois presque jamais d’alcool, sauf pour les grandes occasions.
Voici ce que je me prépare tous les matins pour réduire l’inflammation et lutter contre la baisse de morale cet hiver :
C’est un smoothie au thé vert et à la myrtille !
Je l’ai conçu pour qu’il m’apporte non seulement des polyphénols, mais aussi plein d’autres nutriments qui m’aideront à passer un hiver serein.
Voici la liste des ingrédients :
Ajoutez de l’eau pour obtenir la texture que vous souhaitez et buvez votre smoothie tout juste sorti du mixeur.
Si vous ne voulez pas finir comme notre singe en hiver, c’est une bonne et délicieuse alternative au vin pour lutter contre les épisodes de déprime cet hiver.
Il ne me reste plus qu’à lever mon verre à votre santé !
Prenez soin de vous et de vos proches,
Hugo Berger
[1] https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/addictions/article/l-addiction-a-l-alcool#:~:text=La%20consommation%20d’alcool%20repr%C3%A9sente,des%20maladies%20et%20d%C3%A9c%C3%A8s%20pr%C3%A9matur%C3%A9s.
[2] https://cellandbioscience.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13578-020-00491-3
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