Tout petits, certains enfants font preuve d’une inquiétante activité : ils bougent sans cesse, même lorsqu’ils dorment, et jamais leur regard ne se fixe plus d’une seconde sur la même chose !
Leurs mains, leurs pieds, leur tête, sont constamment en mouvement. Ils attrapent (et cassent !) tout ce qui passe à leur portée.
Si leurs parents parviennent, à grand peine, à garder patience, il n’en va pas de même des nourrices, puéricultrices et autres maîtresses de maternelle.
Parce qu’elles ont la charge d’un groupe de petits enfants, ce qui est en soi exténuant, la présence au milieu d’eux d’un bambin aussi remuant compromet leurs efforts pour maintenir le calme et organiser des activités ordonnées.
Lorsqu’elles ont épuisé leur arsenal de douceur, de promesses, puis de menaces et de punitions, elles n’ont pas d’autre choix que de convoquer les parents, pour d’abord rechercher une explication familiale au problème (« Votre enfant n’est-il pas victime de maltraitances à la maison ? ») et ensuite, quand la piste s’est révélée vaine, dispenser de savants conseils éducatifs (« Mettez-vous à son écoute », « Faites preuve de fermeté… »).
Enfin, lorsqu’il faut se rendre à l’évidence que rien de tout cela ne marche, l’ultime recours est de déclarer que votre enfant est probablement malade, et que c’est donc sur les étagères d’une pharmacie que se trouve la solution à son problème.
Pour les parents qui arrivent à la fin de ce cycle, c’est en fait l‘enfer qui commence.
Ils vont devoir faire avaler à leur malheureux petit des produits chimiques qui ne font rien d’autre que modifier sa personnalité.
Les médicaments contre le Trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (abrégé en TDA/H) contiennent en effet des psychostimulants.
Il s’agit de la Ritaline, du Concerta, de la Déxédrine ou encore de l’Adderrall, qui contient des dérivés d’amphétamine, une substance que les habitués des rave-party connaissent sous le nom de « ecstasy ».
Ils ont une impressionnante liste d’effets indésirables, allant des changements d’humeur aux insomnies, en passant par la dépression et les accès de panique. Dans tous les cas, ils ne « guérissent » pas le trouble et n’empêchent pas sa persistance à l’âge adulte.
3 à 5 % des enfants occidentaux sont diagnostiqués comme souffrant du Trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDA/H), considéré par la médecine comme une « maladie neurologique ».
Mais il faut bien réaliser que, contrairement à d’autres maladies neurologiques comme la maladie d’Alzheimer, il n’y a aucun test psychométrique, biologique ou physique, comme un scanner du cerveau par exemple, qui permette de diagnostiquer le TDA/H.
C’est pourquoi cette « maladie » est avant tout fondée sur l’opinion du médecin, sur l’idée qu’il se fait de la façon dont devrait se comporter un enfant normal. Le diagnostic de TDA/H est d’ailleurs généralement fait à la suite de difficultés scolaires, autrement dit d’une incapacité de l’enfant à s’astreindre aux contraintes de l’enseignement collectif, parce qu’il est sans cesse en train de remuer et d’être intéressé par tout ce qui l’entoure, au lieu d’écouter sagement le professeur.
Ce qui nous amène à une très intéressante réflexion sur l’origine réelle du TDA/H.
Imaginez-vous que vous viviez, non en 2012, mais il y a 20 000 ans, dans une tribu de chasseurs-cueilleurs, et que vous ayez donné naissance à un enfant « souffrant » de TDA/H.
Au lieu de rester bien tranquillement dans votre case, cet enfant n’a de cesse que de partir dans la forêt, tout explorer autour de lui. Absolument infatigable, il s’active du matin au soir à pêcher dans les rivières, grimper aux arbres pour cueillir des fruits, gratter la terre pour déterrer des racines, quand il n’est pas en train de traquer tous les malheureux volatiles, lièvres et marcassins qui passent à sa portée.
Eh bien je prétends que, loin d’être une malédiction pour votre famille, vous seriez absolument RA-VI d’avoir un enfant « hyperactif » !! Par contre, vous auriez été toute la journée sur le dos de cet autre enfant, calme, obéissant et désespérément occupé à faire des dessins sur les murs de votre caverne…
Il en va de même si vous aviez été un paysan du Danube, au Moyen-Âge. Dès 3 heures du matin, votre petit hyperactif aurait été debout pour traire les vaches. A 5 heures, vous l’auriez retrouvé en train de nettoyer l’écurie. A 7 heures, il aurait été aux champs, puis se serait emparé de la hache pour couper du bois, serait allé tirer de l’eau du puits, et ainsi de suite jusqu’à tard dans la nuit.
Ce qui signifie que ce n’est pas un hasard si cette « maladie » a fait son apparition tout récemment. Au Canada, le nombre de prescriptions de Ritaline a été multiplié par 5 de 1990 à 1997 (1). Il a aussi doublé entre 2001 et 2008. (2) Aux Etats-Unis, ce sont déjà 15 % des garçons de 11 ans blancs qui sont considérés comme touchés, et qui par conséquent prennent des médicaments contre le TDA/H. (3)
Pendant des centaines de milliers d’années, les individus « hyperactifs » ont été une bénédiction pour leur famille, et les sociétés humaines étaient parfaitement adaptées pour les accueillir. Ils rendaient service à tout le monde !
Mais aujourd’hui où tous les enfants de 3 ans sont soumis au même rythme uniforme de l’école maternelle, les petits hyperactifs sont devenus des perturbateurs, des empêcheurs d’enseigner en rond. Alors on leur donne des médicaments pour les forcer à entrer dans le moule des crèches, des garderies, des écoles, et des petits appartements des grandes villes.
Bien souvent, la prise de médicaments contre le TDA/H est causée par l’angoisse des parents face aux mauvaises notes de leur enfant. Cette angoisse peut bien sûr être communiquée à l’enfant lui-même, qui prend l’habitude de prendre ces médicaments qui, effectivement, améliorent la capacité de concentration, du moins provisoirement.
Le problème est que, selon les témoignages d’anciens malades accros à l’Adderall, ce médicament vous permet de travailler et de vous concentrer avec l’efficacité d’un robot, mais vous devenez indifférent aux aspects physiques, émotionnels et sociaux de l’existence, ainsi qu’à vos anciennes passions.
Cela pose un grave problème pour le développement affectif des enfants qui ont pris ce médicament à l’âge de 8 ou 9 ans, et qui ne savent absolument pas quels sentiments ils auraient éprouvés, quels intérêts ils auraient développés, s’ils n’avaient pas été sous influence.
Maintenant, je comprends que, puisque la préhistoire est terminée, il faut bien trouver une solution pour que votre enfant hyperactif ne soit pas trop malheureux dans notre société. Mais avant de recourir aux médicaments, des changements de régime alimentaire, une meilleure gestion des émotions, et une moindre exposition aux toxines peuvent déjà améliorer considérablement le comportement de votre enfant – et ses notes à l’école.
De plus en plus, des observations scientifiques montrent que nourrir correctement votre flore intestinale avec des bactéries bienfaisantes que l’on trouve dans les nourritures fermentées de façon traditionnelle (et dans les probiotiques) est très important pour le bon fonctionnement du cerveau, ce qui inclut le bien-être psychologique et l’égalité d’humeur. Le Dr Natasha Campbell-McBride a démontré la puissance et l’efficacité de cette théorie. Dans sa clinique de Cambridge, en Angleterre, elle traite les enfants et les adultes souffrant de TDA/H mais aussi d’autisme, de problèmes neurologiques, psychiatriques, immunitaires et digestifs grâce à un programme nutritionnel qu’elle a développé, le GAPS (Gut and Psychology Syndrome, ou syndrome intestinal et psychologique). La théorie qui sous-tend le GAPS est expliquée dans son livre, Gut and Psychology Syndrom, qui n’existe malheureusement pas en version francophone. (4)
Dans une interview donnée au Dr Joseph Mercola, le Dr Lendon Smith, un expert mondial du traitement naturel du TDA/H, explique :
« Lorsque j’ai développé ma connaissance de la nutrition, j’ai remarqué que si les médicaments stimulants avaient un effet calmant (comme c’est le cas avec la TDA/H), cela signifiait que l’enfant n’avait pas assez de norépinéphrine (une hormone et un neuro-transmetteur) dans le système limbique, et que je pouvais aider avec un bon régime alimentaire et des compléments qui pourraient activer les enzymes dans le cerveau qui fabriquent ce neurotransmetteur.
Pour en savoir plus à ce sujet, je vous invite à regarder l’interview du Dr Smith sur le site du Dr Mercola, mais encore une fois, elle est intégralement en anglais… non sous-titré… (5)
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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Bonsoir tout le monde, je viens de lire cet article fort intéressant, car il soulève bien des problèmes sur notre mode de vie actuel ainsi que sur notre alimentation. Je crois que pour les VRAIS TDA/H le traitement médicamenteux seul ne suffit pas ! Tout comme une alimentation saine ne suffit pas non plus ! Il faut les deux bien sur ! Mais par pitié qu’on arrête de culpabiliser les parents qui font prendre du méthylphénidate à leurs enfants !!! Se pose t-on la question de la prise d’insuline chez les diabétiques ? Se pose t-on la question des anti-épileptiques,… Lire la suite »
UN enfant hyperactif est conscient de son état. il comprend que cela l’isole. C’est pour lui une source de souffrance. Critiquer le traitement médical, c’est imprudent et va dissuader des parents. Médicamenter son enfant est une décision difficile, peu comprise par les personnes non confrontées au TDAH. Avant la pris de médicaments, mon fils n’était jamais invité aux anniversaires, les autres enfants l’isolaient. Quant aux notes, et bine lui, ça lui fait plaisir et ça renforce l’image qu’il a de lui-même en étant un bon élève. Il faut aussi penser que cet enfant va grandir : quels projets pour lui… Lire la suite »
bien d’accord avec sainson fouche steph
Tout à fait d’accord avec vous mais nous le savons bien la Ritaline n’est pas la solution miracle mais est une aide non négligeable. Je connais très bien le pb car mon fils qui a aujourd’hui 18 ans a un TDHA avec impulsivité. La prise de la Ritaline est une décision qu’on ne prend pas à la légère en tant que parents loin de là mais suivant l’équipe médical qui suit votre enfant, les propositions ne sont pas les mêmes ce que je trouve fort dommageable.A Metz où mon fils a été diagnostiqué , on nous a proposé que la… Lire la suite »
Je trouve très intéressant et riches en solutions ce documentaires , je suis maman d’une fille de 3 âns et demi , je suis narcoleptique depuis plus de 15 âns et j’ai développer une certaine hyper activité pour essayer de contrer mes accè De sommeil .aujourd’hui je vois l’évolution de mon enfants elle parle beaucoup même dans son sommeil ,elle bouge sans cesse , ne reste pas en place , me fatigue énormément , â du mal à se concentrer à l’école , â un caractère rebelle avec moi et les maîtresses , elle ne tiens pas en place à… Lire la suite »
Cet article sur le TDA/H (trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) n’a rien de professionnel et dit beaucoup de choses fausses. En fait, il renforce des ouï-dire populaires basées sur des informations très approximatives et/ou incomplètes. Je ne suis pas médecin donc je ne prêche pas pour ma paroisse. Mais souffrant moi-même d’un TDA/H diagnostiqué à l’âge adulte et parent d’un enfant TDA/H, j’en connais un bout sur les souffrances résolues en majeure partie par une médication bien dosée et suivie de façon adéquate par des professionnels expérimentés. La médication n’étant qu’une partie de la prise en… Lire la suite »
Bonjour , l’article est très intéressant , deux enfants de deux pays différents seront diagnostiqués différemment , j’ai grandis au Maroc et on jouait la plus part du temps dehors ( dans la rue ) ,on a grandit avec cette énergie , on a terminé nos hautes études avec des supers diplômes ,selon le protocole occidental on était tous des hyperactifs ,mes enfants sont tous hyperenergiques , la première chose qu’on a fait mon épouse et moi , c’est d’éliminer toute source d’excitation ( surtout qu’en Europe jouer dehors est mal jugé ) , pas de sucre , pas de… Lire la suite »
Mon aîné a 10 ans ! Dés qu’il a été scolarisé l’école m’a fait des signalement “enfant en danger” sans jamais se remettre en question ! et oui il avait beau n’avoir que 2 ans il était loin d’être en retard sur les apprentissage scolaire; Il allait à l’école pour jouer avec les autres. On exige de nos enfants de 2, 3 ans qu’ils aient un “comportement scolaire” c’est à dire rester assis a faire des choses ennuyeuses dont un tiers n’a pas la maturité pour les executer. Une pédagogie pas toujours très ludique pour des petits bout chou !… Lire la suite »
Bonjour, Je ne peux que réagir sur cet article qui me met particulièrement en colère Alors NON, la ritaline ou autre ne change pas le caractère de l’enfant, si bien dosée. Et dites-moi, le bonheur de l’enfant ??? Car le cachet est bien là pour ça. La société est ainsi faite, nos enfants doivent s’adapter. Hors un enfant TDAH a beaucoup de difficultés à s’intégrer, et il en souffre. Résultat : il ne s’aime pas, ne s’estime pas, voir s’insulte et se frappe. Avez-vous déjà vu un enfant de 9 ans (ou moins) se frapper et d’insulter ? Saviez-vous que… Lire la suite »
Ce que vous dite est le discours que balance les pharma au médecins puis les médecins aux parents et institutions(il existe des livres sur le sujet, ce n’est pas de la parano). Cure de sucre, de jeux vidéo, de télé, environnement stimulant mais non stressant, faire de la sofro (m’a beaucoup aidé personnellement), exercice pour faire travailler la concentration sur un seul élément a la fois, “thérapie”(parfois un gamin à en lui une conflictualité familliale qu’il s’est approprié). ENSUITE médicament quand tout les recours ont été épuisé, la posologie n’est pas une science si objective qu’elle le dit et certaines… Lire la suite »