TR : Joyeuse année !

04/01/2019
TR : Joyeuse année !
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L’émouvante lettre que j’ai reçue ce matin d’Augustin

Chère lectrice, cher lecteur,

Quel bonheur ce matin de lire la belle lettre d’Augustin de Livois, président de l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, pour la nouvelle année.

Au cas où vous ne l’auriez pas reçue, je vous la transmets. Je vous invite aussi à vous inscrire à cette lettre (c’est gratuit, voir le lien d’inscription en bas de son message) et à vous abonner à la Gazette de la santé naturelle, qu’il publie mensuellement. Ce serait une bonne résolution pour l’année 2019, dont vous et tout votre entourage bénéficierez fortement.

Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis


Institut pour la Protection de la Sante Naturelle

Joyeuse Année ! 

ipsn

Chère amie, cher ami 

Très belle année 2019 ! 

Comme j’ai pu le dire à ceux qui étaient présents à notre 4e Congrès International de Santé Naturelle en décembre dernier, ce que je peux vous souhaiter de mieux, parmi mille choses agréables, c’est de trouver de la JOIE en cette année 2019. 

Les temps ne sont pas faciles. 

L’ont-ils jamais été me direz-vous ? 

Je ne sais pas. Je n’y étais pas. 

Les européens du XIVe siècle, qui ont affronté la grande peste, qui a décimé plus du quart de la population, la moitié dans certaines zones, avaient peut-être plus de raisons que nous d’être inquiets. 

Mais notre époque est, elle aussi, confrontée à de sacrés défis, presque des défis sacrés ! 

Voici, pêle-mêle, quelques sujets d’inquiétude : 

  • la pollution de l’eau que nous buvons, de l’air que nous respirons et de la plupart des aliments – même bio – que nous consommons ; 
  • le réchauffement climatique ; 
  • le transhumanisme, le clonage et les cyborgs ; 
  • l’accélération sans précédent des progrès techniques, notamment dans le domaine informatique, et nos difficultés à nous y adapter ; 
  • la captation des données personnelles des citoyens du monde entier par quelques grands groupes bien décidés à vous vendre de la publicité adaptée ou à partager ces informations avec les Etats ; 
  • notre capacité, toujours renouvelée à détruire la planète en quelques minutes et quelques bombes atomiques ; 
  • le vieillissement de la population ; 
  • le vieillissement de nos modèles sociaux qui reposaient sur une croissance et un dynamisme démographique qui ont disparu ; 
  • la violence des institutions et le cynisme de nombreux responsables politiques ; 
  • la voracité des grands groupes industriels, industrie pharmaceutique en tête… 

Joie ! 

J’arrête ma liste là. 

C’est déjà bien assez. 

Tous ces sujets sont abyssaux. 

Ils nous confrontent à nos propres limites individuelles et collectives. 

Mais ni vous, ni moi, ne pouvons sauver le monde de ses affres. 

Bien sûr, nous pouvons – et nous devons – faire des efforts pour améliorer le monde : mieux trier, mieux consommer, aiguiser nos consciences écologiques, etc. 

Mais il est une chose que tout le monde peut faire à tous les moments de la vie et que nous avons tendance à oublier, alors que les soucis s’accumulent. 

C’est quelque chose qui fait du bien au monde. 

C’est quelque chose qui fait du bien à ceux qui nous entourent. 

S’émerveiller. 

Les enfants rient et pleurent. Puis rient à nouveau. 

Les poètes s’émerveillent. 

Ils contemplent la mer, ils écoutent la pluie, ils touchent la terre. 

Autour de vous, il y a des êtres, des choses, des situations merveilleuses. 

Elles ne sont pas là pour nous faire oublier le reste. 

Les observer, les trouver belles, les aimer n’est pas un plaisir évanescent. 

C’est renforcer au fond de soi la certitude que la vie mérite d’être vécue parce que nous avons tous quelque chose à lui donner, même – surtout – les enfants ! 

Ce que nous pouvons donner à la vie : c’est un regard bienveillant, un regard de joie, une écoute émerveillée, une main qui frissonne de plaisir parce qu’elle sent vivre l’âme dans le corps qu’elle vient d’effleurer. 

C’est la main de la mère qui passe dans les cheveux du fils. 

C’est le doigt de l’amoureux qui pointe les étoiles à sa belle. 

C’est l’enfant qui regarde la graine qu’il a plantée il y a 30 secondes et se demande pourquoi elle n’est pas déjà sortie de terre. 

C’est le grand-père qui tient le vélo de sa petite fille qui tremble de peur mais rit d’être avec son grand-père. 

C’est la sœur qui retrouve son frère à l’occasion de Noël. 

C’est les parents qui trouvent un moment pour se réconcilier après des années de disputes terribles, que l’on oublie, l’espace d’un instant. 

C’est, c’est… 

Tout cela est quotidien. 

Banal presque. 

Là est le trésor de nos vies pourtant. 

Ces petites choses se cultivent. Elles s’apprécient. Elles s’accumulent dans nos cœurs. 

Elles nous donnent la force de vivre, et de vivre encore. 

Elles nous permettent de regarder les noirs nuages et de nous dire “courage”, nous ne sommes pas seuls. Il y a encore tant de choses à construire avec ceux qui nous entourent. 

C’est quelque chose que l’on peut se dire tout au long de sa vie, même si je sais qu’à certains moments cela paraît presque impossible. 

La joie est en nous. La joie se partage. 

Et quand nous n’en avons plus, quand tout en nous est vidé par le stress, la douleur ou la maladie, ou encore émoussé par les années qui passent ou les ennuis qui s’accumulent, il nous reste toujours la possibilité de regarder les enfants. 

Alors, pour bien commencer l’année, je vous partage un poème que j’aime relire souvent depuis que je suis adolescent. 

C’est un poème de Lewis Carroll. C’est la dernière page du livre “De l’autre côté du miroir”. Il s’agit du deuxième volet des histoires d’Alice aux pays des merveilles. Dans cette histoire, elle rencontre Humpty Dumpty, l’œuf assis sur un mur. 

Comme toujours avec Lewis Carroll, il y a de l’absurde, du mystère, des surprises et un émerveillement. 

Voici le poème en français : 

Un bateau, sous un ciel d’été,
Sur l’eau calme s’est attardé,
Par un après-midi doré… 

Trois enfants, près de moi blottis,
Les yeux brillants, le cœur ravi,
Écoutent un simple récit… 

Ce jour a fui depuis longtemps.
Morts sont les souvenirs d’antan.
Dispersés au souffle du vent, 

Sauf le fantôme radieux
D’Alice, qui va sous les cieux
Que le rêve ouvrit à ses yeux. 

Je vois d’autres enfants blottis,
Les yeux brillants, le cœur ravi,
Prêter l’oreille à ce récit. 

Ils sont au Pays Enchanté,
De rêves leurs jours sont peuplés,
Tandis que meurent les étés. 

Sur l’eau calme voguant sans trêve…
Dans l’éclat du jour qui s’achève…
Qu’est notre vie, sinon un rêve ?

Bonne année !

Augustin de Livois 

PS : Voici la version du poème en anglais 

A Boat Beneath a Sunny Sky
BY LEWIS CARROLL 

A boat beneath a sunny sky,
Lingering onward dreamily
In an evening of July — 

Children three that nestle near,
Eager eye and willing ear,
Pleased a simple tale to hear — 

Long has paled that sunny sky :
Echoes fade and memories die :
Autumn frosts have slain July. 

Still she haunts me, phantomwise,
Alice moving under skies
Never seen by waking eyes. 

Children yet, the tale to hear,
Eager eye and willing ear,
Lovingly shall nestle near. 

In a Wonderland they lie,
Dreaming as the days go by,
Dreaming as the summers die : 

Ever drifting down the stream —
Lingering in the golden gleam —
Life, what is it but a dream ?


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deliche lysiane
deliche lysiane
5 années plus tôt

Très belle lettre remplie d’émotion et f’espoir merci,Il est bon de se souvenir de l’essentiel.

Aline Memmi
Aline Memmi
5 années plus tôt

Jolie lettre en effet. Dommage qu’il y ait un passage qui déborde de clichés : la main “de la mère ” dans les cheveux “du fils”, l’amoureux et sa belle ou la petite fille qui tremble de peur..

Merlin
Merlin
5 années plus tôt

On croit à un sermon de curé ! Semble refléter un message d’espoir alors que ce n’est qu’une vulgarisation de phrases toute fait. In nous prend pour des noeuds noeuds.

helan
helan
5 années plus tôt

Merci aussi pour ce partage du poème de Lewis Carroll
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