Chère lectrice, cher lecteur,
L’institut de sondage Ifop a publié le 7 janvier un sondage consacré aux théories du complot.
On apprend avec effarement que 80 % de la population adhère à au moins une théorie du complot.
Comment est-ce possible au pays des Lumières ?
C’est bien simple : vous serez heureux d’apprendre que, si vous pensez que toute la vérité n’a pas été dite sur la nocivité des vaccins, vous faites partie selon l’IFOP des « complotistes » !
Vous vous rangez aux côtés des personnes qui pensent que la Terre est plate, que le Pape est un agent de la CIA, que les tours jumelles n’ont jamais été attaquées par des terroristes.
Vous n’êtes pas stable mentalement. Sans doute paranoïaque.
Mais moi, je connais une théorie du complot à laquelle adhèrent, non pas 80 %, mais 100 % des ministres de la Santé, des dirigeants de laboratoires pharmaceutiques, et une grosse majorité des journalistes :
C’est la théorie du complot de la santé naturelle !
Dans l’esprit de nos dirigeants en effet, les patients bénéficient d’un système médico-hospitalier-pharmaceutique efficace, rationnel, scientifique.
Tout irait pour le mieux s’ils prenaient leurs pilules, leurs vaccins, leurs antibiotiques, leurs antidépresseurs, leurs anticholestérols, sans broncher.
Problème : une poignée de charlatans, gourous, escrocs, médecins renégats, traîtres au système, dirigés par l’infâme Professeur Joyeux, lui-même relayé par le fourbe Jean-Marc Dupuis, répandent des mensonges pour discréditer injustement ce système !!
Rendez-vous compte, à force, ils vont provoquer des hécatombes, le retour des grandes épidémies !!
Que fait la police ???
Le monde étant complexe, il paraît toujours souhaitable de confier à une élite, bien informée et objective, le soin de dire aux gens la vérité.
Cela permet, imagine-t-on, d’éviter que ne se répandent les mensonges, les fausses informations ou « fake news ».
Malheureusement en pratique, cela n’a jamais marché. Nulle part.
Dès que vous accordez le privilège à une élite de décider ce qui peut être dit, elle s’en sert pour son propre pouvoir et, finalement, tromper les gens.
La tentation est irrésistible. Car celui qui contrôle l’information contrôle le monde.
A chaque fois, cela a conduit à de tels abus, une telle dictature (cabinet noir, police de la pensée, Inquisition, guillotine, camps de ré-éducation pour les opposants, etc.) que les pays démocratiques n’ont trouvé qu’une solution : laisser vivre le débat et que chacun se fasse sa propre opinion. [1]
C’est la liberté d’expression. Bien entendu, elle a des inconvénients. Des idées fausses peuvent circuler. La vérité tarde souvent à émerger.
Mais l’expérience du passé a montré que c’est le « moins pire » des systèmes.
Dans le cas de la santé, qui nous occupe, la situation est déjà critique.
La « vérité scientifique » sur les traitements est déjà verrouillée au profit d’une élite, et au détriment des patients.
En effet, les traitements ne sont plus reconnus que s’ils sont validés par des « essais cliniques randomisés » (groupes tirés au sort).
Or, ces essais sont compliqués et doivent reposer sur de grands effectifs de patients.
Seule l’industrie pharmaceutique possède les fonds pour mener ces essais. De plus, pour de nombreuses maladies, il est impossible de réunir assez de patients prêts à participer.
En sélectionnant les études qui l’arrange, en ne finançant que les experts qui se soumettent à ses intérêts, en rachetant les revues scientifiques, ou en les subventionnant, l’industrie pharmaceutique a fini par contrôler seule la « vérité médicale ».
Aucun chercheur indépendant, isolé, ne peut financer seul des « essais cliniques randomisés » à échelle suffisante pour que sa découverte ne soit reconnue par les Autorités de Santé. Le débat scientifique libre n’existe plus en médecine.
Le résultat est que le débat médical, ouvert en apparence, est réduit à un club très fermé de firmes pharmaceutiques qui choisissent les essais en fonction de leur potentiel financier.
Potentiel qui n’est intéressant que si le traitement est brevetable (ce qui n’est pas le cas des produits naturels et traditionnels anciens).
Cela explique pourquoi si peu de traitements alternatifs sont officiellement « reconnus par la Science », alors que nous sommes si nombreux à les utiliser à titre personnel, (acupuncture, nutrition, homéopathie, etc.)
Pire encore, ces études randomisées sont de plus en plus exploitées par les Autorités de Santé pour imposer des protocoles standards aux médecins, sous prétexte qu’ils sont les seuls à être « validés scientifiquement ». Et pour cause !
La célèbre cancérologue Nicole Délépine s’en inquiète dans un article intitulé « Existe-t-il encore une liberté thérapeutique ? [2] ».
En France la liberté de soigner les malades atteints de cancer n’existe plus. On peut craindre que ce système ne s’étende rapidement à l’ensemble de la profession médicale. Les psychiatres ont communiqué à propos des injonctions thérapeutiques en matière d’autisme par exemple. Il est grand temps que les médecins osent parler sans crainte, car sans résistance ouverte à ce système dictatorial, c’est la fin de toute médecine humaine qui se prépare. »
Depuis le grand médecin Hippocrate, au Ve siècle avant Jésus-Christ, on a considéré que chaque patient avait le droit de choisir son médecin… et sa médecine.
La médecine était considérée comme un relation de confiance bâtie entre le médecin et son patient, sans qu’une autorité extérieure ne soit autorisée à s’en mêler ni à imposer ses vues.
Ce principe fut confirmé à travers les âges et les civilisations. Il est encore inscrit dans nos lois… en théorie. Notre santé serait l’affaire d’un médecin libre s’occupant d’un patient libre.
Sauf qu’en pratique, la Cour de Cassation a créé en 1965 la notion de « perte de chance » pour le patient.
A l’origine, la notion de « perte de chance » s’appliquait lorsque le patient « perdait une chance de guérir » à cause d’une faute du médecin.
Mais aujourd’hui, la « faute » du médecin ou thérapeute consiste dans le fait de proposer une thérapie différente du traitement standard, validé par les fameux essais randomisés financés par l’industrie pharmaceutique, seuls reconnus comme « valables scientifiquement » par les Autorités de Santé, et ouvrant droit à remboursement, alimentant la « pompe à finances » de Big Pharma.
Quelle mécanique implacable !
Ce n’est pas de la théorie. Dans le traitement du cancer, c’est une réalité terrible, à laquelle sont confrontés tous les médecins. Face à un cancer du pancréas par exemple, pour lequel les traitements sont inefficaces, les médecins sont obligés de pratiquer des traitements standards qui affaiblissent dramatiquement le patient.
Ce n’est qu’une fois entré en phase terminale, lorsqu’il a été constaté qu’il n’y a plus aucune chance de survie, qu’on admettra de le laisser essayer des traitements alternatifs : « Puisque, de toutes façons, il est f***tu », peut-on entendre dans les services d’oncologie…
Vous ne trouverez donc pratiquement plus aucun médecin ou thérapeute qui acceptera de vous administrer un traitement alternatif en première intention, lorsque vous avez encore des chances de survie.
C’est devenu trop risqué juridiquement. D’où la lenteur des progrès médicaux pour ce type de maladies compliquées, et qui justement nécessiteraient des approches créatives.
Ce système est tellement aberrant, tellement contraire à toute logique et à l’intérêt des patients, qu’il est normal qu’on en parle sur les forums, les blogs, et dans les quelques revues de santé indépendantes qui existent encore.
Mais c’est encore trop pour la dictature médicale qui se met en place.
Campagnes de presse, dénigrement, menaces, persécutions administratives, les voix libres et indépendants sur la santé sont attaquées de tous côtés.
Emmanuel Macron prépare une loi contre les « fausses nouvelles » (fake news). Elle comportera forcément un volet santé.
Dans ce volet santé, sera-t-il prévu de sanctionner comme « fake news » toutes les informations santé « non validées par la recherche scientifique », c’est-à-dire, par les essais cliniques randomisés de Big Pharma ?
Si oui, la boucle sera bouclée.
D’ici là, profitez bien de nos informations libres et…
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Notes de cette lettre :
Le plus beau cadeau fait aux autres… et à nous-mêmes Chère lectrice, cher lecteur, Le stress, les angoisses, sont en train ...
Ces malades qui sont indispensables En théorie, ce sont les bien-portants qui s’occupent des malades. En pratique, ce sont ...
“On est trop nombreux de toute façon” Propos atroces entendus tandis que je buvais un café au comptoir : –...
Entièrement d’accord avec vous aussi. Je rejoins la discussion avec un peu de retard et poste mon commentaire un peu tardivement ! pour les Lumière il faut quand même par contre savoir qu’ils ont fait plus de mal que de bien ! vouloir faire passer la créature (l’homme) avant le Créateur (Dieu) Oh bien sûr de nos jours la France (l’un des premiers pays évangélisé après la résurrection du Christ) est quasi déchristianisée….Dieu beaucoup de monde s’en fiche ! et pourtant tout est lié ! les compteurs Linky que l’on veut installer partout sans l’avis des gens (louche aussi, non… Lire la suite »
Les deux post concernant l’existence de liens entre Vincent Laarman/JM Dupuis et les différentes société (cell-innove…) ont disparus. Seul reste celui où je remercie le moderateur de les avoirs rétabli (juste avant de les supprimer à nouveau) . Pas tres transparent pour un article sur la théorie du complot… Je pense résilier mes trois abonnements (alternatif, Anti age et Plante). Désolé, je n’ai plus confiance.
Bonjour, Je suis la preuve vivante que la médecine ne peut pas toujours être efficace dans certaines situations. – à la suite d’un accident (traumatisme crânien, entorse épaule,…), je me suis entendue dire que je ne récupérerais que “65% de l’usage de mon bras” !!. Et bien entendu, pas de kiné. Conclusion je suis allée à la piscine 1h tous les jours pendant 1 mois et j’ai récupéré 100% de l’usage de mon bras !!! – somnambulisme grave, la généraliste à poussé un grand soupir et m’a répondu :”y a rien à faire”, j’aime les animaux et particulièrement les chats,… Lire la suite »
L’humanité a “l’élite” qu’elle mérite … tout est dit.
Merci pour cet excellent article que je partage à 100%. En ce qui concerne les essais thérapeutiques à grande échelle, je dirai que le scandale que nous vivons du Lévothyrox en est un. Ils se servent des français pour mettre sur le marché un produit qui n’a pas encore été testé à grande échelle, et nous en faisons les frais avec la bénédiction du gouvernement. Les chinois pourront nous remercier s’ils en veulent encore.
Là je ne comprends plus : sur les trois messages que j’ai posté, seul n’apparait plus que le remerciement adressé au modérateur pour son honnêteté : où sont passés les deux autres? Je vais finir par me poser des questions sur la votre… A quoi jouez vous? de quoi avez vous peur? Ça manque de transparence. Rassurez nous, nous vos fidèles depuis les premières lettres!