Chère lectrice, cher lecteur,
Nous dépensons, collectivement, un temps et une énergie colossale à essayer de nous “accepter comme nous sommes”.
Dès leur plus jeune âge, nos enfants reçoivent l’ordre de “s’accepter comme ils sont”, comme si c’était le sommet de la sagesse, la clé du bonheur.
Mon expérience de la vie, et en particulier mon expérience de la maladie, m’a montré que c’était l’inverse qui était vrai :
Ceux qui s’en sortent le mieux sont ceux qui ne s’acceptent pas comme ils sont.
Ceux qui s’en sortent le mieux sont ceux qui font un maximum d’efforts pour changer, en améliorant leur alimentation, leur mode de vie, leur façon de faire du sport, leur vie intérieure, leurs relations, etc.
Ainsi les diabétiques qui cherchent à manger moins de sucre s’en sortent mieux, tout comme :
Pour avoir régulièrement visité les Etats-Unis, je suis convaincu que leur dramatique épidémie d’obésité est provoquée, au moins en partie, par la mentalité américaine qui veut que chacun doit s’accepter comme il est.
Cela commence à la maternelle : “Tu es en surpoids ? C’est ton droit, tu es comme ça, et c’est aux enfants de la classe de faire l’effort de t’accepter comme tu es. Ceux qui se moquent de toi doivent être punis, car ce n’est pas de ta faute.”
Cela évite les humiliations, ce qui est une bonne chose. Mais, poussé trop loin, ce système déresponsabilise. Beaucoup d’adultes se retrouvent en situation d’obésité morbide, sans éprouver le besoin pressant de changer.
Ils se sont acceptés “comme ils étaient”. Personne ne leur fait de remarque, et eux-mêmes finissent par trouver ça normal.
Résultat, c’est une catastrophe pour eux, pour leur famille, et pour la société, et rien ne change.
A contrario, j’ai un exemple différent.
Il s’agit du cas d’un de mes amis qui s’est retrouvé paraplégique, à la suite d’un terrible accident de montagne.
La moitié gauche de son corps ne fonctionnait plus :
Très actif, chargé de responsabilités professionnelles et familiales, voyageant aux quatre coins du monde et ne tenant pas en place, il s’est retrouvé du jour au lendemain sur un lit d’hôpital où il a dû rester des mois, et des mois, et des mois…
Dans son secteur de l’hôpital, des dizaines de personnes étaient comme lui, accidentées de la route, tombées d’un échafaudage, victimes d’un accident domestique ou d’agression…
Il m’a raconté comment, lorsqu’il vous arrive ce genre d’accident, vous commencez par :
Dans sa chambre d’hôpital, mieux vaut vous dire que la consommation de Prozac, de somnifères et d’antidouleurs était industrielle. La plupart sombraient peu à peu dans le désespoir, et leurs efforts pour “s’accepter tels qu’ils étaient” ne marchaient pas.
Mon ami a suivi la stratégie inverse : il a refusé absolument de s’accepter comme il était.
Il s’est battu comme un fou pour faire de la ré-éducation. Peu à peu, il a appris à manger seul, malgré une partie de sa bouche qui ne s’ouvrait pas. Il a appris à se brosser les dents, puis s’habiller et même mettre ses lacets.
Puis il a réussi à s’asseoir, se mettre debout, faire quelques pas puis marcher, nager, et même conduire une voiture.
Aujourd’hui, il est capable de marcher des heures en montagne, sac au dos.
Personne ne comprend comment c’est possible. Les médecins sont stupéfaits. Lui-même n’aurait jamais cru cela possible. Mais c’est une réalité.
Cette histoire, et tant d’autres qui existent, prouvent que l’homme recèle un potentiel insoupçonné. Quelle que soit notre situation, et notre expérience, nous n’avons en vérité aucune idée de ce que nous pourrions devenir si nous commencions, aujourd’hui, à donner tout ce que nous avons pour nous améliorer.
Le pire domaine pour s’accepter comme on est est celui de la santé.
L’enjeu est d’autant plus grand que les excès existent dans les deux sens :
Même l’alcool et le tabac, peuvent dans certaines circonstances avoir leur intérêt pour la santé, en tant que psychostimulants (le calumet de la paix a permis d’éviter bien des morts…)
Trouver le bon équilibre ne se fait jamais en claquant des doigts. C’est un patient travail de recherche, d’essais, d’erreur. Il faut lire des choses, se renseigner, se former.
De plus, les bons choix ne sont en général que provisoires, adaptés à nos contraintes du moment.
Toute notre vie, nous pouvons rester en vigilance pour faire les meilleurs choix pour notre santé.
Alors, s’accepter comme on est ? Surtout pas !
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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Vous parlez d’un ami qui a eu une paraplégie et ce que vous décrivez sont les symptômes d’une hémiplégie. Une hémiplégie gauche a presque toujours un potentiel de récupération. Ce qui n’est hélas pas le cas de la paraplégie. L’histoire vous racontez est un peu « boiteuse » si je peux me permettre.
Et au final pas si étonnante que ça .
Ceci dit, d’habitude j’apprécie beaucoup les écrits de nous envoyez. C’est vraiment une exception
Bonjour,
Juste une précision :. l’ ami cité dans cet article semblait plus avoir une hémiplégie qu’une paraplégie!?! ou quadriparesie avec atteinte plus importante d’un côté!!!
Article très intéressant, j’adhère à été façon d’envisager la vie, pourtant à 81 ans j’accumule beaucoup de problèmes, merci pour cette façon de penser