Jusqu’à présent, la plupart des médecins conventionnels affirment à leurs patients que la sensibilité au gluten n’existe pas.
Selon eux,
Les patients jurent qu’ils souffrent de ballonnements, de maux à l’estomac, de diarrhée, de fatigue, de démangeaisons et d’autres symptômes quand ils mangent des produits contenant du gluten.
Il se trouve que ce sont les patients qui avaient raison.
Une nouvelle étude montre que les symptômes des intolérants au gluten n’étaient pas imaginaires.
Des chercheurs au Centre médical de l’université de Columbia ont révélé que vous n’avez pas besoin de souffrir de maladie cœliaque pour éprouver une réaction immunitaire sévère dans tout votre organisme, lorsque vous mangez des produits à base de blé.
La maladie cœliaque est une maladie auto-immune.
Lorsque la personne mange du gluten, une protéine qui se trouve dans le seigle, l’avoine, le blé et l’orge, elle éprouve des problèmes digestifs, ainsi que des problèmes articulaires, des évanouissements, de l’eczéma, une baisse de moral pouvant aller jusqu’à la dépression et, sur le long terme, une perte osseuse, une baisse de la fertilité, des cancers du tube digestif et l’apparition d’autres maladies auto-immunes (thyroïdite de Hashimoto, polyarthrite rhumatoïde, psoriasis, etc.). Ces symptômes peuvent être très variés et très difficiles à relier à l’ingestion de gluten. De fait, les trois quarts des malades ne sont pas correctement diagnostiqués.
La sensibilité au gluten a des symptômes moins évidents. Ils peuvent inclure des ballonnements, de la fatigue, de la diarrhée. Au moins 600 000 personnes en France (1 % de la population) en souffrent.
Cette nouvelle étude a été publiée dans la revue médicale British Medical Journal « Gut », consacrée aux problèmes digestifs.
Elle montre que les personnes souffrant d’une sensibilité au gluten connaissent une inflammation systémique mesurable lorsqu’elles mangent des céréales contenant du gluten.
Leurs marqueurs sanguins d’inflammation montent. Les tests ont montré que leur système immunitaire combat le gluten qu’elles mangent.
Le Dr Peter Green, directeur du centre pour la maladie cœliaque à l’université de Columbia explique :
La solution devrait être simple : faites un régime sans gluten !
Mais manger sans gluten n’est pas si simple qu’il y paraît.
Certains aliments étiquetés sans gluten ne le sont pas.
Des études montrent qu’environ 30 % des aliments industriels étiquetés sans gluten en contiennent encore.
Par ailleurs, les aliments industriels sans gluten sont remplis d’autres ingrédients mauvais pour la santé, exactement comme leurs homologues avec gluten.
Voici les pires coupables :
Éviter ces pièges est un bon début. Mais vous devez aussi faire certaines choses importantes pour soigner votre intestin.
Les études montrent qu’environ 30 % des personnes victimes de maladie cœliaque continuent à souffrir de certains symptômes même lorsqu’elles ont adopté un régime sans gluten.
Dans ce cas, une piste intéressante est de se tourner vers le régime « paléo ».
Le régime paléo (abréviation de paléolithique) est le mode alimentaire qu’avaient nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, qui vivaient avant l’invention de l’élevage et de l’agriculture, autrement dit avant que la consommation de blé ne devienne massive.
Cette époque est appelée Paléolithique.
Une étude a montré que 82 % des personnes souffrant de maladie cœliaque connaissaient la rémission grâce au régime paléo.
L’approche est simple.
Vous pouvez manger :
Mais vous ne pouvez pas manger :
Ce qui est le plus difficile avec le régime paléo (qui est donc aussi, vous l’avez compris, sans gluten et sans lait), n’est pas de manger des aliments paléo : ceux-ci sont délicieux et apportent grande satisfaction.
Le défi est d’abandonner la nourriture-poubelle à laquelle nous sommes habitués. Pleine d’arômes artificiels, de sucre, de sel, de croustillant, de colorants, de graisses, la nourriture-poubelle est addictive.
Nous ne nous en apercevons pas, en général. Mais elle nous sert de « béquille » affective au quotidien : à chaque frustration, coup de stress, déception, moment d’impatience, hop, nous faisons « passer » le moment difficile en avalant une petite sucrerie, un petit biscuit, une boisson sucrée (incluant le café sucré). Ces petits réconforts nous sont pratiquement indispensables pour « tenir ».
Se contenter des nourritures relativement peu sucrées, peu assaisonnées, peu cuites, peu caloriques de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs est, au départ, un défi considérable.
Il faut redécouvrir le plaisir des goûts amers, forts, moins salés et moins sucrés. Sur le long terme, c’est beaucoup mieux. C’est une vraie nourriture d’adulte. On s’aperçoit que cette nourriture molle, pâteuse, sucrée et insipide qu’on nous sert est une nourriture de bébé immature.
C’est comme découvrir les grands vins quand on a bu que du Coca-Cola. Au début, cela paraît horriblement sec, fort, piquant ou acide. Et puis on découvre les arômes, la rondeur, la « cuisse », le « retour »… et on laisse le Coca-Cola à ceux qui n’ont pas de goût !
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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600.000 personnes environ ….cela ne représente qu’un très faible pourcentage de la population française ! Bien sûr qu’il faut tenir compte de ce problème et soulager les personnes allergiques au gluten …mais avouons qu’il y a bien un effet de mode , des intérêts commerciaux …on trouve du “sans gluten ” partout …tout cela participe à rendre la population parano et anxieuse non ?
Mon eczéma apparu il y a trois ans a nettement régressé depuis que j’ai stoppé le gluten.
Donc oui, il y a un effet de mode, c’est indéniable, mais ça me paraît une bonne mode puisqu’il s’agit de retrouver un équilibre alimentaire.
Je vais essayer le pain au levain chef avant d’arrêter complètement le gluten, c’est un levain ancien qui en facilite la digestion (contrairement à la levure chimique qui n’apporte rien)
Cordialement
Pour être cohérent, le régime paléo ne devrait contenir que des produits de la chasse, de la pêche et de la cueillette sauvage. Au paléolithique, on ne mangeait pas (d’après votre théorie) de fruits et légumes cultivés, de graisse de coco ou d’huile d’olive, d’animaux domestiqués etc…
BONJOUR
J aimerais votre avis sur l hypothèse suivante :il y a peut ètre un manque dramatique de certains minéraux dans les sucres (toujours plus de rendements mais qu en est il de leur contenu en oligos) et dans les viandes nourries de ces plantes carencées en minéraux mais enrichies en polluants très puissants.Cette substitution aurait elle l effet leurre sur nos métabolismes?
salutations
Le quinoa paraît être un bon aliment bio, et maintenant C’est une nouvelle contradiction avec mes autres abonnements de SNI si cela continue on ne sait plus qui croire,
Ceci dit merci pour vos lettres
Quelques liens en fin d’articles vers les études concernées, afin d’ alimenter et soutenir vos propos ? … et le cas échéants, pouvoir les défendre face aux sceptiques ? (parce que “J’ai lu dans une newsletter que…” ça passe moyen)
Je fais exaxtement le même constat que mr/madame annick. Je suit a peu près le même régime alimentaire tout en ayant retiré le lactose egalement. Chaque lecture de vos articles m’interdit/me déconseille un nouvel aliment ce qui a la fin ne permet plus grand chose.d,ailleurs dans un autre articles vous mettiez en garde sur la consommation de certains fruit,pour les autres vu les sucres contenu il était préférable de limiter leur consommation? Il je nous reste finalement quoi,peu de fruits,beaucoup de légumes et oleagineux et voila,bonne appétit Sincerement il faudrait commencer a avoir du bon sens car nous sommes clairement… Lire la suite »