La situation est grave.
Lorsque, il y a quelques mois, certains redoutaient la création d’un passeport vaccinal, ils se faisaient traiter de “complotistes”.
Quand le pass sanitaire a été créé, au mois de mai, le ministre de la Santé jurait que jamais il ne serait utilisé pour la vie quotidienne.
Il serait réservé aux événements exceptionnels réunissant des milliers de personnes. C’est d’ailleurs à cette condition seulement que la CNIL, l’organisme responsable de la protection des libertés et des données personnelles, avait donné son accord.
Le fait que nos dirigeants bafouent leur propre parole après à peine quelques semaines, doit nous faire réfléchir.
A partir d’aujourd’hui, les citoyens français ne sont plus égaux en droits.
De nombreux lieux publics vous sont interdits si vous ne remplissez pas certains critères sanitaires. A partir du 1er août, vous serez discriminé à l’entrée des trains, des cafés et des restaurants selon votre état de santé.
Cette situation est déjà très perturbante. Mais je m’inquiète plus encore pour les centaines de milliers de citoyens enrôlés de force dans la mise en place de cette politique de surveillance.
Car le vrai basculement, qui doit vraiment nous inquiéter, c’est que ce ne sont plus les forces de l’ordre, dûment accréditées et rémunérées par l’Etat, qui seront responsables de faire appliquer les nouvelles règles.
Ce sont tous les gérants de café, les restaurateurs, les organisateurs d’événements, les directeurs de cinéma et de théâtre, le personnel de la culture, les soignants, ou même vos propres parents, lorsqu’ils organiseront un baptême ou un mariage.
Tous vont être transformés, contre leur gré, en auxiliaires bénévoles de ce système de surveillance généralisée.
Ils ne recevront aucune compensation pour leur besogne. Le système marchera en les menaçant des plus lourdes sanctions pécuniaires et pénales (45 000 euros et un an de prison) s’ils omettent de vous contrôler.
Ainsi non seulement une telle mesure ne coûte rien à l’Etat, qui n’a pas à embaucher de policiers supplémentaires.
Mais elle représente une source de juteux revenu, grâce au produit des amendes qui ne manqueront pas de tomber, ne serait-ce que pour faire des exemples.
Imaginez la terreur qui va s’emparer des serveurs de restaurant, par exemple. Ils ont déjà du mal à courir assez vite pour prendre les commandes, apporter une carafe d’eau ou une corbeille de pain, ou même l’addition. Ils vivront désormais dans la hantise qu’un client sans pass sanitaire se soit installé dans leur établissement, et qu’une descente de police inopinée conduise leur établissement à la ruine, et leur patron en prison.
Quant au personnel soignant, le ministre de la Santé a tout simplement annoncé pour eux la disparition pure et simple du statut de la fonction publique.
Pour la première fois depuis 1945, ce statut que l’on croyait intouchable, est remis en cause par un claquement de doigt élyséen, sans débat parlementaire.
Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé qu’ils ne seraient plus payés à partir du 15 septembre, puis licenciés s’ils ne se plient pas à l’obligation vaccinale.
Personne n’explique ce qui adviendra des malades dans nos hôpitaux, où le personnel soignant est déjà au bord de la crise de nerfs, quand des milliers ou des dizaines de milliers d’infirmières et aides soignantes seront mises à pied.
Ces mesures sont bien entendu contraires aux Droits de l’Homme et même à toute notion de respect de la dignité humaine.
Le Code de Nuremberg (1947) déclare que pour tout acte médical, “le consentement du sujet humain est absolument essentiel.”
Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, datant de de 1966, stipule que “nul ne peut être soumis sans son consentement à une expérience médicale ou scientifique”.
La totalité des vaccins anti-Covid étant encore en phase 3 de test, obliger quiconque à recevoir l’un de ces vaccins revient à le soumettre de force à une expérimentation médicale.
Faire pression sur les citoyens, en leur rendant la vie impossible s’ils ne sont pas vaccinés, ou simplement en les privant de droits fondamentaux comme celui d’aller au spectacle ou de visiter un musée, est une contrainte tout aussi intolérable.
Les dictatures ne s’installent pas du jour au lendemain.
Elles sont le résultat de successions de petites démissions morales, d’atteintes apparemment insignifiantes aux droits humains, que les citoyens ont acceptés chacune après l’autre, sous prétexte que tout ça n’était “pas si grave”.
Si une personne accepte des violations graves de ses droits fondamentaux parce qu’elle a peur d’être privée d’aller au restaurant ou de partir en vacances, ne pensez pas qu’elle fera partie des résistants le jour où le risque sera de devoir sacrifier sa vie.
C’est une règle aussi vieille que le monde, et valable en toutes circonstances, que, si vous laissez quelqu’un empiéter une fois sur vos droits sans rien dire, il recommencera. Il recommencera tant que ça l’arrange, encore et encore, et si vous ne réagissez pas, il ira toujours plus loin. Jusqu’à ce qu’il vous ait tout pris. Jusqu’à ce que ne soyez plus rien.
C’est une loi de la Nature.
On sait aujourd’hui que le coronavirus est peu dangereux pour les personnes de moins de 60 ans en bonne santé. En dessous de 40 ans, sans facteur de comorbidité, le risque de mourir est nul.
Malgré le variant Delta qui se répand, le nombre d’hospitalisations liées au Covid reste à un niveau supportable de 7000 (contre près de 30 000 en haut des précédentes vagues). Le nombre de personnes en réanimation est de 900 à l’échelle du pays, contre 7000 lors de la première vague [1]. Aucun service de soin intensif n’est saturé actuellement à cause du Covid, ni ne menace de l’être.
Avec dix-huit mois de recul, et près de 200 millions de cas au niveau mondial, on connaît mieux le coronavirus. On sait que la stratégie vaccinale utilisée contre la grippe, qui consiste à vacciner à la demande les personnes âgées ou en mauvaise santé, lui serait parfaitement applicable. Personne n’a jamais songé à imposer aux enfants et aux adolescents le vaccin contre la grippe, sous le prétexte qu’ils risqueraient d’infecter leurs grands-parents.
En aucun cas le Covid-19 ne représente une menace existentielle sur notre pays, justifiant la suppression de libertés fondamentales.
Il ne s’agit pas d’être pour ou contre les vaccins !
C’est une question de principe : personne n’a le droit de vous priver de certaines activités pour des raisons de santé. Rappelez-vous les luttes acharnées menées depuis des décennies pour les droits des personnes touchées par le Sida. Oui, le Sida est une maladie contagieuse. Mais, non, ce n’est pas une raison pour autoriser les discriminations contre les personnes qui en sont touchées.
Cela nous a été répété sur tous les tons. Des lois ont été écrites pour sanctionner les discriminations, y compris les propos hostiles. Des budgets énormes ont servi à financer des associations qui sont allées dans les écoles enseigner ces principes aux enfants.
Comment un tel abandon, une telle inversion de nos principes a-t-elle pu se produire si vite ?
Les lecteurs qui me suivent se souviennent qu’il y a quelques mois, j’avais annoncé publiquement mon intention de me faire vacciner contre le Covid.
Cela m’a valu énormément de critiques et j’ai perdu beaucoup de lecteurs.
Mais je savais ce que je faisais. Mon but était d’envoyer un symbole fort de mon engagement pour en finir avec les confinements, les masques, les gestes barrières et autres mesures restrictives qui rendent notre société encore plus malade qu’elle ne l’était.
J’estimais que les risques du vaccin étaient sans commune mesure avec les souffrances psychiques, sociales et économiques causées par les mesures anti-Covid.
Rappelons que ces mesures ont déclenché des effets domino catastrophiques dans les pays pauvres, où les famines ont dramatiquement augmenté.
Des centaines de millions de personnes, qui survivaient au jour le jour, ont perdu le peu qu’elles avaient. Le prix des aliments a augmenté de 40 % à l’échelle mondiale.
Le nombre de personnes victimes de famine est brutalement reparti à la hausse. Il a été multiplié par six entre 2020. D’ici la fin de l’année, onze personnes par minute vont probablement mourir de faim [2].
Et je ne parle pas de tous les drames qui se passent dans nos pays : la hausse massive des suicides chez les enfants, l’épidémie de dépression chez les adultes, qui touche une personne sur quatre [3] ; les innombrables maladies mal soignées (cancers, diabètes, maladies des reins, maladies cardiaques, etc.) et les pénuries de médicaments essentiels.
Nos jeunes sont privés de rencontres, de moments d’amitié, de contacts même avec leurs propres grands-parents. La natalité s’effondre [4].
Il fallait pour moi sortir au plus vite de ce marasme. La vaccination me paraissait faire partie des moyens, certes imparfaits, mais nécessaires.
Mais lorsque j’ai entendu Emmanuel Macron lundi 12 juillet à la télévision, j’ai compris que la situation n’allait pas revenir à la normale.
Car il n’est pas normal de présenter des documents de santé pour prendre un café dans un bar, ni pour des activités anodines, comme manger un croque-monsieur dans un restaurant.
Expliquer à la population qu’elle doit choisir entre pass sanitaire et confinement généralisé est un chantage absurde : dès lors que les plus vulnérables sont vaccinés, il n’y a aucune raison de fermer les théâtres et cinémas, les amphis et les commerces.
Le Président Emmanuel Macron outrepasse gravement les pouvoirs accordés par la Constitution. Il y a quelques années, ou même quelques mois, il aurait été invraisemblable que le Parlement autorise de telles mesures, et que le Conseil Constitutionnel les valide.
Aujourd’hui, non seulement cela est possible, mais c’est même hautement probable, toutes les mesures précédentes ayant été adoptées sans vrai débat, en dépit de leur caractère exorbitant.
Aucun des sacrifices que nous avons acceptés depuis un an ne nous a permis de retrouver nos libertés. Bien au contraire, chaque étape qui a été franchie a ouvert la voie à des restrictions supplémentaires.
N’ayons aucun doute sur la suite : si nous acceptons, aujourd’hui, le pass sanitaire, le nombre de lieux où il va devenir obligatoire n’ira qu’en augmentant. Le nombre d’activités surveillées va bien sûr se multiplier. Les sanctions contre les personnes qui s’y opposeront vont être progressivement durcies, à un rythme qui peut être extrêmement rapide.
A votre santé,
Jean-Marc Dupuis
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Découvrez la médecine des saveurs Chère lectrice, cher lecteur, Si, pour comprendre les qualités d’une plante, il faut l’observer ...
Je vous propose de regarder ceci afin de vous faire une idée complète.
https://www.youtube.com/watch?v=mwJUdBp_HQk
https://www.youtube.com/watch?v=fLnav5tqOho
https://www.youtube.com/watch?v=7XGSM3ZFOCA
https://www.youtube.com/watch?v=9Zs-K1Zo-VE&t=34s
Un homme informé en vaut 2!
Jules.
C’est triste quand un pseudo zététicien qui utilise les mêmes biais cognitifs que ceux qu’il prétend combattre envoie ses ouailles adorateurs sans avoir pu leur enseigner à ne serait-ce que formuler une seule phrase pensée par eux-mêmes mais juste un vieux dicton populaire et des liens vers des débats pseudo contradictoires sans contradicteurs: ce n’est pas ça l’esprit critique: pensez que l’autre a bien raison (ou bien tort): c’est penser par soi-même d’abord; comment être sûr que tu penses par toi-même ? En utilisant on propre vocabulaire et ton propre univers sémantique.
Bonjour, Après avoir lu nombre de courriers et visionné nombre de vidéos, appris l’essentiel et plus sur le sujet qui nous préoccupe tous, ce que j’apprécie, je remercie tous ceux qui nous informent. Nous leur devons beaucoup. Maintenant je me dois de partager une information très récente qui mérite d’être reconnue car c’est de toute évidence le fond du problème. Cette clé s’appelle l’oxyde de graphène. Jusque-là on en parlait mais sans comprendre son implication dans son ensemble. Depuis le début de cette crise je me demandais pourquoi l’une de mes anciennes collègues s’étant faite vacciner contre la grippe saisonnière… Lire la suite »
MERCI MADAME C4EST UN GRAND SCANDALE
La 5G n’est pas un aimant ni un champ électromagnétique qui ferait bouger des aimants. Les champs électromagnétiques on les retrouve même quand on allume une lampe ! Je ne sais pas si c’est vous qui n’avez pas compris les choses que vous avez lues ou si les personnes auprès de qui vous vous êtes renseignée ont volontairement dit des aberrations, mais en tout cas c’est faux. Aussi, l’oxyde de graphène en poudre n’est pas attiré par un aimant, une quantité infinitésimale dans un vaccin (je vais même pas aller vérifier s’il y en a vraiment) n’a donc aucune chance… Lire la suite »
Je me sens moins seule quand je vous lit. Les pressions de l’entourage sont de plus en plus fortes pour être dociles et obéissants. Mon mari et moi sommes très conscients de ce qui se déroule. On fait tout pour protéger notre mental et notre corps pour vivre dans la dignité. Du Scientifique.
Bonjour. Votre combat est juste et noble, mais politiquement il ne peut être efficace, présenté comme ça, car il se retourne facilement. Ce qui est impératif est des plus urgent est de mettre en lumière l’effet pervers à terme de ces pseudo-vaccins (Cf Israël) et, surtout, de lancer une grande campagne d’opinion sur l’existence d’une alternative beaucoup plus sûre et efficace, par les méthodes naturelles, honnies par la “médecine officielle”. C’est l’existence de ces méthodes qui, seule, peut justifier la remise en cause de cette dictature vaccinale. Comment un champion de la santé naturelle comme vous ne l’a-t-il pas senti?… Lire la suite »
Quel est selon vous l’effet pervers de ces “pseudo vaccins”, comme vous dites, en Israël ?
Je suis partisane comme vous de la médecine naturelle, mais les champs de plantes ne seront pas assez nombreux pour soigner 7 milliards de personnes. On peut juste s’en servir individuellement sur le mode prévention/renforcement. De plus leur process d’action bien trop lent.
Oh là là !! A lire certains commentaires, on pourrait se demander si les “VACCINES” ne se sont pas fait injecter un produit qui leur fait perdre la raison, la lucidité ! Ce n’est pas un vaccin qui permettra d’éradiquer une maladie, comme les anciens vaccins que nous connaissons ! Et j’ai plus l’impression que les non-vaccinés devront plutôt commencer à se méfier de ceux qui le sont, car ils croient vraiment être protégés contre le virus ? Pourquoi s’en prendre systématiquement aux non vaccinés et les accuser de transmettre le virus, alors que le contraire est tout aussi possible,… Lire la suite »
La question au coeur de tout cela: la peur. Peur du virus, pourtant un parmi tant d’autres, hors et au dedans de nous. Mais aussi la peur viscérale de s’être fait administrer, par choix, une daube, qui pourrait faire son chemin sournois en leur intérieur. Et tout ca avec la conviction naïve, que dis-je niaise, de pouvoir revenir à AVANT, quand tout était NORMAL à leur goût. Mais tout était faux et pas du tout normal, la page se tourne, c’est heureux, et la nouvelle page sera ce que nous en ferons. Vivement demain!
JE SUIS BIEN D4ACCORD AVEC VOUS
Il est malvenu de comparer le sida au covid, le sida n’est pas une maladie contagieuse comme le covid (qui s’apparente plus à la grippe par son mode de transmission). Le sida ne se propage pas par l’air ou la salive. Attention aux amalgames. Bref, cela est for malvenu.
Malvenu… pour qui se sent concerné par ceci, ou par cela!
Il est facile de se prémunir contre le SIDA car ses modes de transmission sont très spécifiques : muqueuses (donc principalement pendant les relations sexuelles), sang et accouchement. Respirer (et tousser) par contre on ne peut pas s’en empêcher ou circonscrire cela à un moment précis… c’est de la mauvaise foi, Joël. Autres points : le traitement contre le SIDA ne guérit pas de la maladie mais empêche d’en mourir, voire empêche la transmission quand on y réagit bien. De même que pour le Covid, les gens prennent ce traitement en sachant qu’il ne les guérira pas. il y a… Lire la suite »
Je tiens à apporter une précision par contre : je ne sais pas quoi penser du passeport vaccinal. Je suis contre le passeport vaccinal chez les mineurs, mais plus incertaine sur celui chez les adultes. Il me pose tout un tas de problèmes moraux/éthiques et de sécurité des données personnelles, mais il me paraît utile dans les lieux où ça me semblerait aberrant de se retrouver sans être vaccinés ou testés (événements sportifs, concerts, lieux fermés et où on serait entassés longtemps…). Je réponds donc vraiment que vis-à-vis du SIDA et non du reste de l’article.