« Gluten » a la même racine que « glue », « gluant ».
C’est une colle. Elle relie entre elles les molécules du blé, de l’orge et de la plupart des autres céréales.
Plus il y a de gluten dans la farine, plus la pâte est élastique. Le gluten fait des pains et pâtisseries gonflés et moelleux.
Les boulangers préfèrent donc les farines riches en gluten. Logiquement, ils font pression sur les agriculteurs pour cultiver des espèces riches en gluten.
C’est ainsi que vous trouvez dans les rayons des pains tout légers, remplis d’air. La médaille d’or dans ce domaine revient à la baguette avec des petits ronds sur le dessous, fabriquée en usine.
Le problème est que le gluten peut déclencher des maladies, de 3 types :
« Cœliaque » signifie « de l’intestin », en latin. La maladie cœliaque est donc la maladie de l’intestin, tout simplement.
C’est une maladie extraordinaire car elle peut se déclencher à la moindre trace de gluten dans l’alimentation.
La maladie cœliaque peut se déclencher et endommager gravement vos intestins !
La maladie cœliaque n’a pas de traitement médical. Pour la combattre, un principe difficile à appliquer, mais simple à comprendre : éviter, à vie, tout contact avec la moindre trace de gluten.
La vie de la personne victime de maladie cœliaque est donc une lutte permanente contre le gluten qui peut se cacher quasiment partout, dans les supermarchés et cuisines « normales ».
Il ne pourra plus manger que :
Concernant les produits laitiers, ils ne sont en principe pas interdits mais l’expérience montre que la diète est plus efficace si on les supprime également, au moins pendant les premiers mois qui suivent le diagnostic de la maladie.
La vigilance sera permanente. Certains médicaments et vitamines peuvent être enrobés d’amidon contenant du gluten. De nombreux desserts, des sauces, bouillon-cubes, des fromages, saucisses, soupes, glaces et yaourts au fruit peuvent contenir du gluten…
Sur RTL, le Dr Michel Cymes explique que détecter la maladie cœliaque est bête comme chou :
« Pour détecter cette maladie, on peut faire un autotest en pharmacie. Cela vous prendra dix minutes pour en avoir le cœur net. », dit-il [1].
En réalité, c’est très compliqué.
D’abord parce que la plupart des malades n’ont aucune raison de soupçonner une maladie cœliaque.
Outre les problèmes intestinaux, ils souffrent de fatigue, maux de tête, pâleur (anémie), perte de poids, diarrhée, infertilité, absence de règles, irritabilité, dépression, douleurs aux os et aux articulations, éruptions cutanées, aphtes, ostéoporose, calculs rénaux… Bref, les symptômes les plus divers, mais sans aucune spécificité.
Chez les enfants, ce sont des retards de croissance, de puberté, des anomalies de l’émail dentaire, une diarrhée chronique alternant parfois avec une constipation. On le voit, ce sont encore des symptômes non-spécifiques. Ils entraînent souvent des traitements médicaux ciblés, au cas par cas, qui ne s’attaquent qu’aux symptômes et pas à la cause.
La maladie cœliaque est d’autant plus traîtresse qu’elle peut apparaître à tous les âges. Vous n’aviez aucun problème jusqu’à la semaine dernière. Vous aviez fait les tests qui s’étaient avérés négatifs. Et soudain, sans crier gare, elle s’abat sur vous.
En réalité, tous ces problèmes ont une origine commune : la disparition des villosités intestinales, c’est-à-dire les replis qui permettent d’augmenter la surface de l’intestin et de bien absorber les nutriments. Les symptômes sont donc causés par un déficit d’absorption des nutriments.
Cela ne se ressent pas forcément. La plupart des malades ne s’en aperçoivent pas. Le diagnostic prend en moyenne douze ans.
Pour diagnostiquer la maladie avec un minimum de sérieux, il faut :
La médecine ne comprend pas l’origine de cette maladie.
On sait qu’elle a une composante héréditaire, sans que le lien de cause à conséquence soit très net. On sait aussi que la maladie se déclenche volontiers après un traumatisme, un gros épisode de stress suite à une opération ou à une grossesse…
Il y aurait, enfin, une plus grande perméabilité intestinale chez les personnes prédestinées à la maladie. Les métaux lourds, le glyphosate, les produits laitiers, seraient donc des facteurs facilitant la maladie.
Sans que je puisse expliquer pourquoi, beaucoup de médecins font preuve d’un fort agacement au sujet du gluten.
Michel Cymes en est un exemple.
Il est de bon ton de se moquer des personnes qui mangent sans gluten, et même de les mettre en garde contre les prétendus dangers du régime sans gluten.
Peu importent les arguments. Vous avez beau expliquer que vos problèmes d’immunité et d’allergie ont disparu depuis que vous mangez sans gluten. Que votre enfant, autrefois hyperactif, s’est calmé. Que vos douleurs articulaires ont diminué. Que vos problèmes digestifs ont disparu.
On vous répondra, avec un sourire en coin : « C’est dans votre tête que ça se passe ; la maladie cœliaque est rare, et ne touche que 1 % de la population ».
Il est vrai que la maladie cœliaque touche environ 1 % de la population. Mais outre le fait que cela représente malgré tout un nombre considérable (650 000 personnes en France), il ne faut pas oublier les autres problèmes d’allergie et d’intolérance qui, eux, touchent probablement au moins 6 % de la population (plus de 4 millions de personnes !).
6 %, cela veut dire 2 élèves dans une classe de 30. C’est donc un problème très répandu, qu’il faut reconnaître, et prendre à bras le corps sans ridiculiser les victimes.
En effet, on a vu combien le régime sans gluten est contraignant. Cela n’amuse personne de ne plus pouvoir manger de pain, de pizza, de pâtes, de crêpes, de gaufres, et tant de biscuits, gâteaux, tourtes et autres plats où interviennent le blé et les céréales.
Il est donc plus juste de soutenir, encourager, comprendre, écouter ces personnes. C’est le rôle de la médecine.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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merci pour votre article
Merci pour cet article dès plus intéressant
L’avoine contient du gluten. Un autre moins agressif mais quand même.
Parole de naturopathe
Merci pour votre article !! C’est exactement la Vie que nous menons…
mais l’intoxication aux métaux lourds nous oblige à retirer TOUTES les céréales, avec ou sans gluten…
Comment vous dire à propos des médicaments allopathiques…?
Prendre de l’Aérius et de la Cortisone prescrits pour un urticaire géant (œuf…) et être allergique à ces 2 remèdes ?!!
Longue vie à l’homéopathie !
bonjour JM, Vous ne parlez pas du sarrasin, qui est sans gluten puisque graminée; pourtant depuis mon arrêt du gluten j’en consomme beaucoup surtout en pain/galette car je trouve la farine de riz à index glycémique trop élevé; est-ce que je me trompe?
Ce cher “dr” Cymes ah ah !!