Petit dialogue entre un patient et son médecin :
« Docteur, à quoi bon vivre centenaire si je suis malheureux ? »
« Rassurez-vous, déprimé comme vous l’êtes, vous ne vivrez jamais jusque-là !! »
Eh oui, un des éléments qui permettent de vivre longtemps, c’est d’être heureux [1].
Or c’est devenu difficile avec la prolifération des mauvaises nouvelles et du pessimisme dans les médias et sur Internet.
Pessimisme ? Le mot n’est pas assez fort.
En fait, certains experts sont devenus tellement négatifs qu’ils ont dû inventer un nouveau terme pour se désigner.
Ils s’appellent les « collapsologues », autrement dit des spécialistes de « l’effondrement » de la civilisation qui serait en train de se produire actuellement.
« Notre monde arrivera à son terme dans 12 ans », a annoncé une élue américaine [2]. Certains pensent que ce sera même fini avant. Que cela a déjà commencé [3].
C’est peut-être vrai. Ou peut-être pas.
Prédire l’avenir est un sport dangereux.
Ce qui est sûr, c’est que nous pouvons inconsciemment être attirés par les informations les plus inquiétantes : menaces de guerre, pollution, disparition des espèces, réchauffement climatique, instabilité économique et sociale…
Et comme le temps que nous pouvons consacrer à nous informer est limité, nous passons à côté des autres sources, des bonnes nouvelles qui réveillent plutôt l’espoir.
Alors, pour rééquilibrer la balance, je vous en propose aujourd’hui quelques-unes, à côté desquelles vous serez peut-être passé(e).
- Le trou dans la couche d’ozone sera totalement comblé dans l’Arctique et l’hémisphère Nord dès 2030, et dans le reste du monde en 2060, selon les Nations unies [4].
- Suite à l’interdiction de l’ivoire en Chine, l’année dernière, la demande d’ivoire s’est effondrée de moitié, et le braconnage d’éléphants recule dans des zones comme le Kenya (source : WWF [5]).
- Dans les forêts d’Afrique centrale, la population de gorilles des montagnes, une des espèces les plus menacées du monde, a augmenté de 25 % depuis 2010, avec plus de 1 000 individus (source : Reuters [6]).
- Au Niger, les fermiers ont planté plus de 200 millions d’arbres ces 30 dernières années, la plus grande transformation positive de l’environnement dans l’histoire de l’Afrique. Le désert recule, le pays reverdit (source : The Guardian [7]).
- La population des tigres sauvages du Népal a pratiquement doublé ces 9 dernières années, grâce aux efforts de protection de l’espèce et à la création de zones protégées (source : The Independent [8]).
- La déforestation en Indonésie a diminué de 60 % en 2017 grâce à une meilleure application des lois et à la protection des zones de tourbière (source : Ecowatch [9]).
- Le peuple Kofan de Sinangoe, dans l’Amazonie équatorienne, a gagné une bataille juridique historique pour faire annuler 52 concessions de mines d’or, protégeant les eaux de la source de la rivière Aguarico de la pollution au mercure, et libérant plus de 32 000 hectares de forêt primitive (source : Amazon Frontlines [10]).
- Suite à des mesures « visionnaires » prises par le Belize, l’Unesco a pu retirer la barrière de corail du Belize, la plus grande de l’hémisphère Nord et la seconde plus grande au monde, de la liste du patrimoine mondial en danger [11].
- La plus vaste zone protégée de forêt boréale du monde a été créée par le Canada sur une aire ayant deux fois la taille de la Belgique (source : BBC [12]).
- Le nombre de fumeurs en France a baissé d’un million par rapport à l’année dernière, la baisse la plus forte de ces 10 dernières années selon Santé publique France [13].
- L’Inde a connu une baisse de 22 % des décès lors de l’accouchement depuis 2013, ce qui veut dire que 30 femmes sont sauvées chaque jour, par rapport à il y a 5 ans [14].
- Depuis 2010, le nombre d’infections au VIH a diminué de 16 % chez les adultes et de 35 % chez les enfants. La plupart des pays du monde sont en passe d’éviter de nouvelles contaminations d’ici 2030, et de mettre ainsi fin à l’épidémie [15]. Le pays le plus touché du monde, l’Afrique du Sud, a enregistré une baisse de 44 % du nombre de nouvelles infections depuis 2012 [16].
- La Tanzanie a révélé que, sur les dix dernières années, le nombre de décès à cause de la malaria a baissé de 50 % chez les adultes et de 53 % chez les enfants [17] !
- Selon les Nations unies, 271 millions d’Indiens sont sortis de la pauvreté depuis 2005, divisant le nombre de pauvres par deux en dix ans (source : Times of India [18]).
- Pour la première fois depuis l’invention de l’agriculture il y a 10 000 ans, la majorité de l’humanité n’est plus menacée par la pauvreté [19].
- Selon l’Agence internationale de l’énergie, 120 millions de personnes ont obtenu l’accès à l’électricité l’année dernière. C’est la première fois depuis l’invention de l’électricité publique (1882) que l’humanité compte moins d’un milliard de personnes sans accès à l’électricité [20].
- La marque Adidas projette de vendre cinq millions de paires de baskets faites à partir de plastique collecté dans les océans, et s’est engagée à ne plus utiliser que du plastique recyclé dans ses produits d’ici 2024 [21].
- Le Bangladesh a révélé avoir réduit son taux de mortalité infantile de 78 % depuis 1990, la plus forte réduction jamais enregistrée dans le monde [22].
- Dans la seule seconde moitié de l’année 2018, le coût de l’énergie solaire a baissé de 14 %, et celui de l’énergie éolienne de 6 %. Dans beaucoup d’endroits du monde, il est désormais plus économique de produire de l’énergie propre que de maintenir les vieilles installations d’énergies non renouvelables [23].
- Selon la revue Journal of Peace Research, le nombre de morts liées aux guerres entre États a baissé pour la troisième année consécutive. Il a été 32 % plus bas qu’à son pic de 2014. Le nombre de morts en Irak a diminué de 80 % en 2018 par rapport à l’année précédente [24].
Bien entendu, cette litanie de bonnes nouvelles n’est pas là pour justifier une quelconque démobilisation.
Au contraire, son but est de montrer que l’action peut avoir de bon résultats. C’est un encouragement à en faire plus, donc, pour toutes les justes causes qui concernent le bien commun.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Merci pour toutes ces bonnes nouvelles!! Il est vrai que les médias consacrent beaucoup de temps aux catastrophes et peu aux bonnes nouvelles et pourtant elles sont importantes!Nous sommes les premiers à expliquer à nos enfants qu’il faut positiver et nous les rassurerons continuellement alors pourquoi ne pas appliquer ces conseils à nous même??
Bonjour et MERCI MERCI MILLE FOIS!
Moi aussi il m’arrive d’être à l’affut des bonnes nouvelles, sachant que les médias sont aujourd’hui formatés pour entretenir la peur, l’anxiété et en faire son gagne-pain quotidien !
Une newsletter mensuelle sur ce thème serait bienvenue ? À bon entendeur… bien cordialement.
Alain Beausire
merci pour ces bonnes nouvelles, cela réchauffe le coeur!
bjr je me permets un doute concernant la pauvreté sur cette planète. .Chez nous des gens ont à peine de quoi subsister. ..Sans parler de l’Afrique. ..
cdlt
Merci pour cet article mais qui croit aux statistiques de l”ONU ou n’importe quelle agence internationale qui doit montrer un bon résultat pour ramasser plus de fonds. Il faut être réaliste pour pouvoir agir avant qu’une situation néfaste s’installe dans notre pays.
En dehors des quelques réticences, le positif est le bienvenu et vous faites bien d’en parler.
Néanmoins, restons attentifs à tous les sujets qui sont traités.
N’oublions pas que même s’il y a du positif, nous restons roulés dans la farine,
mensonges et vérités bien cachées restent utilisés pour nous manipuler.