Chère lectrice, cher lecteur,
Dans l’histoire des Hommes, guerres et épidémies vont ensemble.
Elles se produisent aux mêmes endroits, au même moment, mais ce sont les épidémies qui font le plus de morts :
Ces morts, par dizaines de millions, modifient la face du monde.
Le monde d’après n’a plus rien à voir avec le monde d’avant.
Les gens ne pensent plus de la même façon :
Ils ont changé d’opinion, de comportement, d’objectifs, à tel point qu’ils doivent faire les plus grands efforts de mémoire, et d’imagination, pour essayer de se représenter comment les gens étaient, avant.
Eh bien, si vous réfléchissez un tout petit peu, vous vous apercevez que c’est exactement ce qui nous arrive.
Des choses qui nous paraissaient parfaitement normales en 2020 nous semblent insensées aujourd’hui. Et des choses que nous jugions inimaginables nous paraissent désormais banales.
Ces changements ont concerné la quasi-totalité des pays (en dehors de l’Afrique subsaharienne), qu’ils soient démocratiques ou autoritaires, occidentaux ou orientaux, riches ou pauvres.
Ainsi par exemple, le fait de se promener dans la rue le visage masqué, de refuser de serrer la main à un ami, d’annuler des engagements, rendez-vous, événements, fermer des entreprises entières à tout instant, pour cause de suspicion d’une maladie.
Le fait de s’enregistrer à tout propos dans des systèmes informatiques de traçage pour les activités inoffensives, comme les restaurants, les trains, les lieux de culte, les musées.
La suppression de libertés publiques en une simple annonce télévisée, pour des semaines ou des mois, sans vote, sans consultation ni aucune voie de recours pour les personnes concernées.
Les interdictions ont pu être aussi étendues que :
On a vu s’instaurer, à une vitesse déconcertante, des contraintes sociales non seulement inimaginables peu auparavant, mais illégales, comme :
Des atteintes sans précédent ont eu lieu contre le droit de propriété, plusieurs gouvernements, démocratiques ou autoritaires ayant procédé au gel des comptes bancaires des personnes contestant pacifiquement les mesures (camionneurs au Canada, non-vaccinés en Australie).
Il était logique, une fois les lignes franchies, que le monde puisse basculer une guerre où les mêmes techniques allaient être utilisées contre l’ennemi extérieur.
La guerre est menée par nos pays, non à la façon traditionnelle, mais par la contrainte économique et sociale sur les populations civiles du camp adverse, via les systèmes informatiques connectés.
Cela va des coupures Internet à l’exclusion des réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram sont coupés en Russie) au blocage des paiements via les systèmes Swift, Visa, Mastercard, GooglePay, AppelPay, Paypal, et donc l’impossibilité de vendre ou d’acheter pour les individus comme pour les entreprises. Il a même été question de désactiver à distance les voitures électriques Tesla sur le territoire russe.
Ces mesures ne font aucun scandale dans les pays occidentaux. Organiser l’effondrement de l’économie russe, priver des dizaines de millions de familles de leurs ressources en plein hiver, semble considéré comme relativement bénin. Provoquer une violente aggravation de la crise économique chez nous, dont souffriront en premier les plus pauvres à cause de la hausse des prix, n’est pas un problème qui mérite qu’on s’y arrête.
Tout ceci alors que nos dirigeants qui prennent ces mesures savent parfaitement qu’elles n’ont pas la moindre chance de dissuader Poutine de continuer à envahir l’Ukraine !
La seule solution pour sortir de tout cela est de s’arrêter et de réfléchir.
Stopper le terrible emballement où nous sommes entrés et où le camp majoritaire a pris l’habitude de réduire les critiques au silence par l’insulte et la caricature.
Interdire le débat conduit forcément à ce que les réflexions perdent en qualité et donc à ce que de mauvaises décisions soient prises. C’est ce que nous vivons actuellement, avec les plus graves conséquences à la clé puisque, rappelons-le, un emballement de ce conflit en Ukraine pourrait aboutir à l’ultime catastrophe nucléaire.
Nous savons tous que nous avons besoin du regard et de l’oreille des autres pour prendre de bonnes décisions dans nos vies. C’est le cas aussi quand c’est le sort collectif de l’humanité qui est en jeu.
Sur les sujets compliqués, il faut la collaboration de nombreux cerveaux pour trouver la solution. Chacun parle à son tour, écoute les réponses, répond aux objections. L’important est d’être de bonne foi, et de s’obliger à être rigoureux dans la recherche de la vérité, sachant que cela implique forcément de reconnaître que nous avons eu tort sur certains points, car nos pensées ne sont jamais parfaites.
C’est ainsi que, peu à peu, on arrive à un consensus où, chacun ayant tenu compte du point de vue des autres, se dessine une solution supérieure à ce que toute personne isolée aurait pu imaginer.
C’est ce qu’on appelle l’intelligence collective. C’est ce qui explique que les démocraties réussissent mieux que les dictatures, apportant plus de paix et de prospérité.
Mais si les populations dans les démocraties perdent cette exigence et la capacité de dialoguer en vérité, le résultat est le même que dans les dictatures : injustices, pauvreté, guerres et épidémies, pour tout le monde.
C’est le prix.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Sources:
[1] https://lpl.linkedin.com/in/robert-jakub-oltarzewski-655ab0190
[2] https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)02796-3/fulltext
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Bonjour Mr dupuis, je suis entièrement d’accord avec vous ! Le monde a accepté l’inacceptable et malheureusement c’est sans retour. Les lignes ont été dépassé sur beaucoup trop de sujets et la population tout bêtement obéit ou laisse passé. Ils testent simplement notre obéissance et notre bêtise et ils ont déjà gagné..
Article d’une rare clairvoyance et tout à fait remarquable. Beaucoup, biberonnés à la désinformation et aux médias mainstream, ne voient pas -ou nient ?- le danger et s’accrochent encore à une illusoire notion de “régime démocratique” pour l’Europe. Comme si la gestion du covid n’avait pas démontré exactement l’inverse : bon sang ! faut-il être naïf ou stupide… Il faut aussi vouloir être courageux, savoir s’informer en exerçant son sens critique, faire l’effort de mettre les informations en perspective et savoir se poser des questions en quittant sa zone de confort. La non-réintégration du personnel de santé non vacciné tandis… Lire la suite »
On avait compris depuis longtemps que les gouvernements (ou une autorité indéterminée à l’échelle internationale) voulait restreindre la liberté des gens. Désormais, tous les prétextes seront bons pour arriver à leurs fins. Après la pandémie (si elle s’arrête un jour) et la guerre, ils trouveront bien autre chose. Mais, bien sûr, c’est sans compter un noyau dur qui n’est pas près de se laisser mener en bateau.
Comme toujours, lettre super bien faite. Qui essaye d’éveiller les endormi. Qui n’arrive pas à visualiser plus loin que le bout de leur nez. Et particulièrement dans l’Occident décadent par une abondance d’absurdité.
je ne suis pas contre la technologie, au contraire elle m’aide beaucoup. Mais quand celle-ci a des limites que je peux décider. pour finir ma vision est-elle que je préfère mourir libre, que vivre enchaîné.
Vous mélangez tout allègrement, le covid, la guerre, un régime totalitaire, des régimes même si en dérive que l’on peut encore qualifier de démocratiques,etc. Je ne vous suis pas du tout et me désabonne.
Bonjour, Je ne crois pas du tout que M. Dupuis mélange tout parce qu’on voit bien comment on fonctionne maintenant. Avec l’informatique on est à la merci de tout et de n’importe quoi. C’est pourquoi j’en limite son usage autant que je peux. Et pour conclure, se désabonner parce qu’on est pas d’accord montre à quel point maintenant l’échange d’idées devient difficile entre certaines personnes. J’en ai fait la triste expérience… Espérons qu’un sursaut de discernement réussira à recadrer les choses. Merci en tout cas pour votre article.