Propos atroces entendus tandis que je buvais un café au comptoir :
Cela m’a fait sourire, et frissonner à la fois.
Sourire, parce que l’épidémie de coronavirus ne sera pas la catastrophe annoncée par les médias.
Frissonner, parce que cette phrase prononcée sur un ton de badinage, est d’une incroyable violence. Je me suis dit que les gens oubliaient à une vitesse incroyable l’horreur des grandes épidémies.
Bien sûr, on imagine toujours que ce sont “les autres”, qui vont mourir : les Chinois, les Africains, les Coréens, les Italiens, éventuellement des voisins.
Mais pas soi-même ; pas ses propres enfants !
Il est vrai qu’on entend régulièrement des démographes expliquer que la Terre ne peut supporter qu’un milliard d’êtres humains, contre bientôt 8 milliards.
Mais pour “nettoyer tout ça” comme disait mon charmant voisin, le coronavirus ne marchera pas.
Il faudrait éliminer 7 milliards de personnes. C’est bien plus que la pire maladie de tous les temps, la peste bubonique, qui ne tuait “que” 60 % des personnes infectées. Le coronavirus, lui, ne tue “que” une personne malade sur 50.
Imaginez une maladie qui emporterait 7 personnes sur 8, à l’échelle mondiale.
Ce serait un peu comme tirer à la courte-paille, avec une chance sur huit seulement de rester vivant.
L’humanité toute entière devrait participer à ce tirage au sort morbide :
Tout le monde y compris les femmes, les nourrissons, les handicapés, les vieillards, les politiciens, les professeurs, les pacifistes, les extrémistes, les capitalistes, les écologistes, les gens honnêtes et les délinquants.
Et il faut faire la même chose dans tous les pays du monde !
Pas seulement dans les grandes villes. Aussi dans toutes les campagnes, les montagnes, les forêts, les déserts (car il y a toujours quelqu’un qui se cache, dans le désert), les îles du Pacifique, la banquise.
Sept personnes sur huit éliminées par la maladie, à l’échelle mondiale, cela fera un sacré tas de cadavres…
Cela laisse peu de chance d’être parmi les survivants.
Feriez-vous partie des “heureux élus” ?
Et d’ailleurs, à ce stade, on peut se demander s’il serait heureux ou malheureux d’échapper au carnage.
Si c’est pour être en deuil de tous ses amis, toute sa famille, et pratiquement tout son peuple…
Ceci est vrai. La Nature pourra reprendre ses droits.
Ceci dit, que ce soit maintenant, ou un peu plus tard, cela va forcément arriver…
Il paraît que, si l’Homme disparaissait, en 3 millions d’années il ne resterait plus la moindre trace de son passage sur Terre. Pas même une centrale nucléaire par ci par là.
Trois millions d’années, cela paraît beaucoup. Mais pour les homards, qui sont au fond des océans depuis 300 millions d’années, c’est à peine une parenthèse dans leur épopée !
Ils vivaient déjà à une époque où les arbres n’existaient pas.
La première espèce de pin est apparue il y a 150 millions d’années, rendez-vous compte.
Dans mon jardin déjà, il suffit que je m’absente quinze jours à la belle saison et c’est déjà “la jungle” quand nous revenons.
Bref, la Nature… est tranquille.
Elle sait qu’elle aura le dernier mot.
Elle attend, tranquillement, son heure.
Elle ne doute pas une seconde qu’elle a tout en main pour retrouver toute sa force et toute sa sauvagerie, dès que nous aurons disparu.
Je ne sais pas si elle a une conscience, mais si elle en a une, elle doit bien rire en nous voyant nous inquiéter, nous affairer.
Non, c’est pour nous que nous devons faire des efforts pour soigner le monde qui nous entoure (et notamment les personnes qui nous entourent).
Faire en sorte que notre monde devienne un peu plus vivable. Un peu plus beau. Un peu moins bruyant. Un peu, ou beaucoup moins pollué. Découvrir les secrets de santé qui rendent la vie longue et heureuse…
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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Merci pour cette brillante analyse
Cela ma rappelle la grand-mère de mon mari qui dit que rien de tel qu’une bonne guerre pour faire repartir l’économie. Cela ma choque car elle n’a pas oublié les bruits affreux des avions qui passaient juste au dessus des maisons, elle avait 5 ans et allait se cacher dans un placard la peur au ventre. Comment peut-on dire une chose pareille? Si on ne souhaite pas revivre cela, comment peut-on imaginer le laisser vivre à son voisin, à un inconnu?
s’il n’y avait que ce commentaire stupide … il y a celui de l’éditorialiste, Barbier qui s’est permis de dire !! plus cynique tu meurs!!!
Merci pour cet article plein d’humour et de lucidité. On aimerait que beaucoup de nos contemporains en prennent de la graine.
Merci pour cet article et bon courage dans la tempête…
Bonjour,c’est le pot de terre contre le pot de fer mais l’oreal ne nous prouve pas le contraire il préfere utiliser la voie judiciaire .Si on lit le nombre d’ingrédients chimiques de toute sorte sur les emballages cela suffit déjà a nous détourner de ces produits ;et malgré leur promesses de bienfaits sur la peau je ne vois aucune utilisatrice de mon entourage rajeunir ……………