A 65 ans, le producteur hollywoodien Harvey Weinstein était une force de la nature.
Le producteur Harvey Weinstein avant l’affaire #Me-Too, était une force de la nature
Débordant d’énergie (peut-être trop…), il avait monté une des plus grosses sociétés de production de films du monde. Il était ami avec Bill Clinton, Obama et Paul McCartney. Il courait les galas, les cérémonies, les événements mondains. La reine Élisabeth II lui avait même décerné le titre de “Commandeur honoraire de l’ordre de l’Empire britannique” !
Et puis vint le 5 octobre 2017.
Le journal américain New York Times publie des accusations de harcèlement et de viol.
En quelques mois, Harvey Weinstein devient un vieillard.
Harvey Weinstein le 20 janvier 2020 à son arrivée au tribunal.
Il vit aujourd’hui terré dans un appartement. Il passe ses journées, paraît-il, à rechercher sur Google les articles qui le concernent et qui le désignent comme un rebut de l’humanité.
Il souffre de diabète, d’hypertension et a dû subir en décembre une double laminectomie (opération de la colonne vertébrale). Il est courbé en deux, et ne peut plus se déplacer qu’avec un déambulateur.
Voir aussi la vidéo officielle de l’Associated Press réalisée lors de son arrivée au tribunal. C’est pathétique, à tel point que certains l’accusent de faire semblant pour appitoyer les foules (mais je ne pense pas que ce soit vrai, malheureusement) :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=6&v=aD03KQUuHDI
Harvey Weinstein est allé loin dans les abus, et son corps le lui fait payer cher.
Certains diront que c’est bien-fait. Mais ce n’est pas le sujet. Nous parlons ici de médecine.
En voyant ces images, cela m’a rappelé toutes les personnes qui, comme Harvey Weinstein, se retrouvent physiquement détruites non par une maladie classique, mais par le poids de la vie : nos accidents, nos coups de malchance mais aussi nos erreurs, volontaires ou involontaires, conscientes ou inconscientes.
L’aspirine, la cortisone, les gels anti-douleur, les ceintures lombaires, l’ostéopathie, l’acupuncture, les huiles essentielles et les opérations chirurgicales ne sont alors pas la solution.
Ou du moins, pas la solution suffisante, si elle ne s’accompagne pas d’une remise en cause, d’un changement profond et, lorsqu’un tort a été commis envers d’autres personnes, par un effort maximal de réparation.
Dans le cas d’Harvey Weinstein, cela semble mal parti.
Toujours d’après la presse américaine, “il ne comprend pas” ce qui lui arrive. [1]
Il doit avoir la tête dure, ou souffrir d’amnésie, car ses accusatrices sont nombreuses et unanimes. (À sa décharge, il vivait dans un milieu où les excès n’étaient pas seulement tolérés. Ils étaient approuvés, et même encouragés par ces mêmes journalistes, politiques et stars qui, aujourd’hui, le dénoncent.)
Mais revenons à nos moutons. Ces 61 % des Françaises, et 35 % des Français qui ne sont pas Harvey Weinstein, mais qui eux aussi ont le dos en compote.
Cette extraordinaire épidémie de mal de dos ne s’explique pas uniquement par les causes médicales (problèmes de disques, vertèbres, de siège de bureau…)
Le stress, les angoisses, les remords, les frustrations, les phobies, jouent bien sûr un rôle décisif. Plus une société est malade, plus les gens souffrent de mal de dos, et ce n’est pas un hasard si en France, championne du monde de la consommation d’anti-dépresseurs, 90 % de la population est touchée par le mal de dos, selon une étude Opinionway. [2]
Il va donc falloir travailler sur les causes profondes.
Examiner, dans notre vie, tout ce qui nous procure de l’inconfort, de l’angoisse, des peurs, des tensions musculaires. Déterrer tout cela, pour faire le tri entre les causes vraies, qui nécessitent une action, et celles qui peuvent et doivent être classées et oubliées.
Cela peut nécessiter de remonter à notre petite enfance, voir à la vie de nos parents, grands-parents, pour comprendre d’où nous viennent ces idées qui nous habitent, et qui parfois nous ruinent l’existence. Ce qu’on appelle la “psycho-généalogie”, souvent dénoncée dans les médias comme une “pseudo-science”, alors qu’il s’agit d’une des constatations les plus anciennes et certainement les plus vraies de la psychologie :
Les problèmes que nous avons peuvent remonter à des événements qui se sont passés dans notre famille il y a plusieurs générations. Par pudeur, tabou, honte, le terrible “secret de famille” est oublié, enterré, mais les conséquences, elles, ne s’en manifestent que plus fort. Elles se traduisent par des comportements aberrants transmis dans l’éducation de génération en génération.
C’est l’idée de la “malédiction familiale” toujours présente dans la littérature (pensons à Zola). Par exemple : l’alcoolisme, la malhonnêteté, la colère. Pour briser la transmission, il faut découvrir la cause, l’analyser, et ainsi on la met à distance, on peut s’en libérer.
Mais il faut surmonter de hautes barrières car, dans la famille, on nous aura enseigné qu’il est “mal” de poser certaines questions. Et c’est justement les questions qui sont interdites qui ont le plus à nous apprendre…
Nous avons l’habitude de penser que nous fabriquons nous mêmes nos émotions et nos idées. Que c’est nous qui pensons, comme si nous pouvions décider d’avoir telle ou telle pensée dans la tête.
Il y a 130 ans, le philosophe Nietzsche a pourtant expliqué que c’était le contraire. [3] Les idées ne nous demandent pas notre avis. Elles arrivent dans notre cerveau, s’y installent, et nous n’avons aucune liberté de les faire partir !
Notre cerveau est, selon lui, colonisé par des idées plus ou moins cohérentes (et plutôt moins…), venant de partout, certaines étant transmises depuis des milliers d’années par l’éducation, ou remontant à des instincts primitifs. Nous n’avons pas de prise sur elles, et nous les communiquons aux autres, comme des virus. “Ce n’est pas nous qui possédons des idées, ce sont les idées qui nous possèdent“.
Essayez d’arrêter d’être jaloux si vous éprouvez de la jalousie, d’arrêter d’être amoureux si vous êtes amoureux, d’arrêter d’avoir peur si vous avez peur. C’est très difficile !
Pour le faire, il faut négocier, comme face à un adversaire. Lancer, contre une idée qui nous gêne, une idée plus puissante, qui va combattre l’autre, en espérant qu’elle gagne et la remplace.
Il faut agir avec tact et esprit de stratégie. Il faut s’aguerrir pour la bataille. Il faut repartir de nombreuses fois à l’assaut. Il faut avoir des alliés, des réserves, si possible des armes secrètes…
Ainsi nous avons une chance de reconfigurer notre façon de penser, et donc de ressentir la vie. Modifier nos approches, nos actions, nos façons de voir et ressentir les choses.
Cela prend beaucoup de temps et d’effort. C’est un vrai combat.
Certaine de ces idées étant nuisibles, angoissantes, elles nous pourrissent la vie et provoquent des tensions nerveuses qui se transforment facilement en mal de dos.
Par exemple :
Alors il n’est pas étonnant que vous en ayez “plein le dos”, et que votre dos vous fasse souffrir.
Il est urgent de tout remettre à plat. Et c’est cela probablement la plus efficace manière de faire cesser ces terribles maux de dos.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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Bonjour, Je suis aussi très déçu de la manière dont vous présentez les choses et si vous utilisez l’exemple de Harvey Weinstein pour faire du Buzz c’est effectivement de mauvais goût..il y a tellement d’autres exemples possibles… La souffrance fait partie de la vie, sinon comment évoluer?? Vous pouvez lire François CHENG le poète académicien, qui parle très bien de l’âme qui nous anime. Prendre de la hauteur est nécessaire par la méditation ou des pratiques méditatives, qui nous aident à mieux gérer nos émotions et apaisent le corps. Les positions inversées du YOGA sont très efficaces pour le dos..quotidiennement… Lire la suite »
Déjà, je trouve que prendre un individu comme Weinstein pour illustrer votre propos est particulièrement de mauvais goût. Ensuite, vous confondez deux choses: idées et émotions. Autant je suis d’accord sur le fait qu’on ne maîtrise pas les émotions qui s’imposent à nous, autant je pense que les idées, elles, sont triées sur le volet. Nous accepterons comme valides les idées qui correspondent à la représentation du monde que nous nous sommes faite. Cette représentation, propre à chacun, est le résultat de beaucoup de paramètres: notre personnalité innée (qui existe), nos conditionnements (famille et classe sociale), notre sensibilité. Parfois, certains… Lire la suite »
Quand germe une pensée de guerre, opposez-lui une plus forte pensée de paix. Une pensée de haine doit être neutralisée par une plus puissante pensée d’amour. Abdul’-Baha (1844-1921)
Bonjour,
je conseille de lire le livre de John E. SARNO: Guérir le mal de dos: une relation corps esprit. Très instructif sur le quoi.
Je pense qu’il serait bon de ne pas attribuer au cerveau plus que ce qu’il est.
Il me semble qu’il y a amalgame dans la mesure ou ce qu’est l’esprit, l’âme, le mental reste suffisamment indéfini pour perpétuer cette confusion.
Néanmoins, merci pour cette articlee qui, bien qu’imprécis sur les remarques ci-dessus n’en demeure pas moins pertinent quant à l’invitation à la réflexion et au “travail sur soi”… pour retrouver une santé possible.