Vous l’avez sans doute entendu dans les médias.
Des chercheurs français viennent d’établir que consommer des aliments « ultra-transformés » est aussi dangereux que de fumer.
Cela augmente le risque de cancer du poumon de 49 %.
Les aliments ultra-transformés (AUT) sont ceux dont la fabrication se fait en plusieurs étapes, avec des procédés et des ingrédients dont beaucoup ne sont employés que par l’industrie.
En d’autres termes, vous auriez le plus grand mal à les reproduire vous-même à l’identique dans votre cuisine, à partir des ingrédients achetés au marché.
Ils représentent 80 % de la nourriture que vous trouvez dans un supermarché, et pratiquement 100 % de celle vendue dans les stations-service, les distributeurs automatiques et, bien sûr, les fast-foods.
Ce sont les yaourts aux fruits, les mousses, les Danette, les nuggets, les saucisses, les sauces et vinaigrettes toutes faites, les boissons gazeuses, les energy drinks, la plupart des plats préparés, toute la gamme des biscuits d’apéritif, les barres chocolatées, les céréales du petit-déjeuner, les bonbons, les biscuits sucrés, les pâtisseries, les viennoiseries et les pains industriels contenant du gluten ajouté, des émulsifiants, des graisses hydrogénées, du sirop de glucose.
Ils incluent tous les aliments créés principalement, ou en totalité, à partir de substances extraites d’aliments, qui ne contiennent pas ou peu d’aliments bruts intacts.
Ils sont bourrés de calories, mais entraînent un état de famine pour votre corps pour ce qui est des vitamines, minéraux, enzymes vivantes, micronutriments et acides gras sains (oméga-3, oméga-9).
Malheureusement, ces aliments ultra-transformés sont conçus exprès pour créer une « addiction ».
Beaucoup d’entre nous ont remarqué combien il est difficile d’ouvrir un paquet de Pringles, de Haribo, de Lu ou de cacahuètes enrobées sans le terminer.
Ce n’est pas un hasard.
Des ingénieurs spécialistes des goûts et textures ont étudié les réactions de nos papilles gustatives et de notre cerveau pour exploiter nos failles, nos faiblesses. Une fois que nous avons touché à un de ces aliments, nous salivons, notre estomac se met en route, notre cerveau nous crie « encore » !
Ces aliments sont étudiés pour nous donner l’envie irrésistible de les manger
Pire, les aliments ultra-transformés sont hyper-pratiques à manger. Ils sont prêts à consommer, faciles à conserver et à transporter grâce à des emballages bien étudiés, bon marché car faits avec des ingrédients « low-cost ».
Vous n’avez pas besoin d’assiette, ni de couverts. Bien souvent, il n’est même plus besoin de les passer au micro-ondes. Vous ouvrez le paquet et, hop, dans la bouche. Pas de vaisselle, pas d’éponge à passer sur la table ni de balai dans la cuisine.
Cela rend ces aliments incroyablement compétitifs par rapport au pauvre poireau, au céleri, à la carotte, à la pomme de terre même.
Ces derniers, qui font quasiment figure de fossiles dans le monde d’aujourd’hui, ont besoin d’être pesés, achetés, rapportés à la maison, épluchés, découpés, cuits, etc.
Vous salirez votre cuisine, des casseroles, votre cuisinière, vous y passerez du temps. Le résultat ne vous fera pas forcément exploser les papilles gustatives, contrairement à cette nouvelle variété de chips ultra-croustillantes au goût de poulet grillé au thym, ou ces bonbons arc-en-ciel au goût chimique qui font tellement saliver et qui viennent d’apparaître dans les rayons.
Pire encore, ce sont sur ces produits industriels que les fabricants se font les plus gros profits, parce que le coût de la matière première est très faible. Et comme ils sont conçus pour être gravement déséquilibrés et pauvres en nutriments essentiels, ils provoquent des déficits nutritionnels chez ceux qui les consomment, qui leur donnent une impression constante d’insatisfaction, stimulent leur appétit et les incitent à en manger… encore plus.
Les industriels de l’agroalimentaire maximisent leurs marges avec les AUT, provoquant un cercle vicieux. Car cet afflux financier leur permet de financer des campagnes de publicité intensives à la télévision, sur les murs des villes ou sur Internet, avec des techniques de suggestion permettant de créer artificiellement, dans le cerveau des consommateurs, un désir encore plus grand pour ces produits.
Comment les produits naturels peuvent-ils lutter ?
Pour sortir des AUT, c’est compliqué. Il faut revenir au réel et avoir bien clairement à l’esprit que tous les aliments ne se valent pas.
Il faut déconstruire, en particulier, dans nos têtes l’idée que l’on peut manger « un petit peu de tout ». Cette règle qui valait à l’époque où l’on s’approvisionnait au marché ne vaut plus du tout à l’heure où les AUT ont envahi nos commerces alimentaires.
Au contraire, il ne faut surtout pas manger « un petit peu de tout ». Il faut exclure au maximum les AUT, et avoir la discipline de n’acheter que :
Heureusement, ce n’est pas tout à fait tout.
Sans tomber dans les AUT, il existe par ailleurs une vaste gamme d’aliments transformés qui gardent toute leur place dans votre cuisine et dans votre assiette.
On les a mis au sel, au sucre, à l’huile ou au vinaigre, souvent après les avoir cuits. Le but est d’augmenter la durée de conservation ou de donner des goûts et textures différents.
Ce sont les légumes et fruits en conserves ou en bocaux, les sardines et le thon en boîte, les viandes fumées ou salées, les fromages et pains au levain, le vin, la bière, le cidre.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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